Archives de catégorie : Matériel

Matériel radio, transceivers, amplificateurs et montages divers

Un récepteur SDR VHF-UHF pour 20$

Dans la même veine que le FUNCube Dongle (http://www NULL.funcubedongle NULL.com/), vous pouvez avoir un récepteur SDR couvrant de 64 à 1 700 MHz pour environ 20$ si acheté depuis la Chine.

Récepteur Realtek RTL2832U (http://sdr NULL.osmocom NULL.org/trac/raw-attachment/wiki/rtl-sdr/ezcap_top NULL.jpg)En fait c’est un récepteur FM/TV Numérique (DVB-T) (http://www NULL.aliexpress NULL.com/product-gs/486876635-DVB-T-Digital-TV-USB-Dongle-Stick-With-FM-DAB-DAB--wholesalers NULL.html) pour PC sur port USB qui utilise le chipset Realtek RTL2832U. Selon AF6LJ (http://forums NULL.qrz NULL.com/showthread NULL.php?339016-For-The-SDR-Fans) il peut être détourné pour être utilisable comme récepteur SDR. Le logiciel de pilotage du circuit écrit rapidement sous Linux (http://sdr NULL.osmocom NULL.org/trac/wiki/rtl-sdr) ne permet pas aujourd’hui une démodulation directe mais enregistre les captures sur disques. Sans avoir fait le test, un traitement a posteriori par DttSP ou GNU-Radio doit être possible suivant ce qu’on trouve sur internet.

Quelques infos glanées ci-et-là me font ajouter à ce billet que d’une part le chipset E4000 (utilisé dans le FunCube Dongle) est préférable, d’autre part les performances en terme de dynamique de ces récepteurs seront toujours mauvaises car la quantification est faite sur 8 bits seulement.

BeagleBrick : l’iPad du radioamateur

Un copain me faisait remarqué que j’avais oublié la BeagleBrick (http://www NULL.rarcpio NULL.net/beaglebrick/main NULL.html) dans mon dernier article sur les Raspberry Pi, BeagleBoard et consorts (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/03/15/beagleboard-raspberry-pi-et-autres-pc-embarques-pour-les-radioamateurs/). Non je ne l’avais pas oublié, mais je trouvais l’article déjà assez long (apparemment les lecteurs du blog préfère les articles courts) et surtout la BeagleBrick n’est pas quelque chose de “fini” actuellement.

Concept BeagleBrickKC4NYK a fait un beau boulot il est vrai de produire une image disque (une distribution) regroupant tous les logiciels d’intérêt radioamateur pour la BeagleBoard. Je pense toutefois qu’il a sous-estimé l’ampleur de la tâche car 90% de ces éléments logiciels sont en version beta voire alpha et les maintenir à jour (et fonctionnels tous en même temps) doit être très difficile. La dernière mise à jour date du 22 septembre 2009.

De plus, si matériellement le concept paraît simple (on met dans le même package une BeagleBoard, une platine SDR type SoftRock et un écran LCD), faire fonctionner l’ensemble correctement pour pouvoir le produire en série n’est pas chose simple! Un PC (même du type embarqué) rayonne énormément de HF, l’écran aussi. Passer du concept de “tout intégré” à la réalité semble plus difficile à faire qu’à dire.

Aussi voici quelques autre points de détails qui me gène dans l’analyse fait par l’OM dans sa présentation. A noter qu’ils sont récurrents chez les défenseurs de la radio-logicielle (SDR). Il compare une radio “commerciale” disons à 1000$ au concept de BeagleBrick qui coûterait moins de 300$, mais :

  • Il n’intégre pas le prix d’un écran et d’un périphérique de saisie (clavier, écran tactile…) dans le coût. On pourrait évaluer ce coût supplémentaire à 100$.
  • Il compare une radio sortant 100W et une platine QRP limitée à 1W. Or l’étage de puissance et quasiment ce qui coûte le plus cher même si on le prévoit pour une bande unique. Cela rajoute donc un surcoût de 200$.
  • Les émetteurs-récepteurs type SoftRock sont souvent monobandes ou du moins limités. La solution est généralement trouvée sous forme de modules enfichables (pas très pratique ni fiable) ou avec un système comme la MoBo 4.3 (http://sites NULL.google NULL.com/site/lofturj/mobo4_3) qui a un coût loin d’être négligeable.
  • Du point de vue performances, les circuits audio intégrés à la BeagleBoard sont loin d’être de qualité suffisante. Les vrais adeptes de la SDR le savent bien, si on veut pourvoir profiter des qualités intrinsèques du concept de la conversion I/Q il faut un excellent convertisseur ADC. Ils sont toutefois suffisant pour générer un signal pour faire de l’AFSK avec un transceiver traditionnel, ou pour faire de la réception SDR occasionnelle.
  • Il y a l’éternelle question des latences inhérentes au SDR utilisant des micro-ordinateurs polyvalents plutôt que de DSP dédiés. C’est un long débat, mais sachez que faire de la CW à haute vitesse (en concours par exemple) avec une radio type FlexRadio même haut de gamme n’est pas du goût de tout le monde.

Enfin, je ne voudrais pas paraître de dénigrer le travail de KC4NYK et il a eu le mérite d’aborder le sujet et d’essayer. Tout ce que je voudrais dire, c’est que les transceivers HF “traditionnels”, qui l’air de rien sont tous des SDR aujourd’hui (le signal est généré ou démodulé numériquement par un DSP) ont encore de beaux jours devant eux. C’est vrai qu’on dispose maintenant de circuits “grands publics” plutôt performants pour un coût parfois dérisoire. Ils sont tout de même loin des performances des circuits spécialisés pour un coût comparable.

A ce propos, et comme point de comparaison, Elecraft vient d’annoncer la disponibilité de sa carte P3SVGA (http://www NULL.elecraft NULL.com/P3/p3 NULL.htm#svga) qui est en fait un module d’extension du Panadapter P3. Cette carte augmente les performances du P3 pour lui permettre d’afficher sur un écran externe de résolution 1920x1080p. Elle est proposée à 260$.

Balise WSPR autonome avec Arduino chez W3PM

Hier j’ai laissé tourné WSPR sur 30 mètres pour voir si la propagation était revenue à un niveau correct sur cette bande. Cela m’a aussi permis de valider les performances de l’OCF Dipole sur le 30 mètres où en principe elle ne devrait pas fonctionner…

Réception WSPR 19 mars 2012 sur 30m (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/03/WSPR_19mars2012_30m NULL.jpg)En lisant la partie “blog” du site WSPRnet.org (http://wsprnet NULL.org/) je suis tombé sur un OM qui parlait d’une balise autonome WSPR autour d’un Arduino. Intéressé, j’ai creusé un peu et j’ai trouvé une mine d’information sur le site de W3PM (http://www NULL.knology NULL.net/~gmarcus/). Cet OM a fait un excellent travail autour de WSPR en concevant des émetteur-récepteur mais aussi en utilisant des Arduino Uno et Arduino MEGA pour piloter un DDS. Il a aussi conçu le même style de générateur WSPR pour la platine QRSS de G0UPL/G0XAR (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2010/08/16/kit-balise-qrss/) mais sur un micro-contrôleur PIC. C’est cette dernière qui m’intéresse le plus mais je n’ai pas de PIC.

J’avoue que pour l’instant je n’ai pas encore eu l’occasion de regarder en détails comment me servir de toutes ces infos. Je me pencherai sur ce projet courant mai. Générer une séquence WSPR “manuellement” est possible car K1JT fournit le petit programme adéquat. Il faut ensuite moduler correctement la fréquence pour un shift de 1 à 3 Hz (positif et négatif, 4 symboles en tout). La difficulté pour les transmissions de séquences WSPR étant de devoir être calé à la seconde près sur les minutes paires sinon aucune trame n’est décodée… Une horloge asservie à un GPS résout le problème, mais je n’en ai pas. W3PM semble utiliser aussi un récepteur de signaux WWBV (disponible à bas prix) mais ça ne marchera pas très bien hors des USA.

A noter que F4GKA (http://www NULL.itsrainingelephants NULL.com/2012/03/04/fabrication-dun-mept/) s’intéresse aussi à ce problème et utilise lui une échelle de 4 résistance comme DAC pour piloter la varicap (une LED sur la balise de G0UPL).

Dernière chose, voici k6HX qui a construit une balise SSTV à partir d’un Arduino (http://brainwagon NULL.org/2009/07/23/success-robot36-encoder-works/). Bon, en fait il génère un fichier son (WAV) sur PC et l’Arduino en déclenche la lecture sur l’AudioShield… mais il y a de l’idée.

BeagleBoard, Raspberry Pi et autres PC embarqués pour les radioamateurs

L’arrivée du Rapsberry Pi (http://www NULL.raspberrypi NULL.org/) a fait beaucoup parlé de cette famille de PC « embarqués ». Les 10 000 premières unités produites ont été précommandées par au moins 200 000 clients ! Un point sur ce qu’ils sont réellement et leur intérêt pour les radioamateurs me paraît nécessaire.

Raspberry Pi (http://img1 NULL.lesnumeriques NULL.com/news/23/23602/rapsberry-pi-mini-pc-35 NULL.jpg)Nous commencerons par les plus anciens de la famille des BeagleBoard (http://beagleboard NULL.org/), projet totalement ouvert, plus destinés à être des « plateformes de développement » selon leurs auteurs et qui sont appuyés par Texas Instrument cherchant ici à développer l’usage de ses processeurs. L’architecture étant ouverte, un industriel peut ensuite produire une série taillée sur mesure de la plateforme correspondant exactement à ses besoins et réduisant les coûts.

Le Rapsberry Pi est plus un produit pour geeks et se veut vendu en masse. Plus fermé conceptuellement, il offre aussi moins de possibilités pour le concepteur du matériel de bidouiller.
Le dernier de la famille, dont nous ne parlerons pas c’est le Cotton Candy (http://www NULL.fxitech NULL.com/products/) : Un PC au format Clé USB plutôt puissant (il embarque un processeur Cortex A9 et 1 Go de RAM) n’offrant en fait aucune vraie entrée-sortie.

Tout d’abord les caractéristiques.

BeagleBoard-xMBeagleBoard originale

  • 125 $
  • Texas Instrument OMAP3530 à 720 MHz (ARM Cortex A8) = 1200 MIPS
  • Processeur graphique PowerVR SGX530
  • DSP TMS320C64x+ pour vidéo HD ou divers traitement du signal (SDR)
  • 128 Mo RAM, 256 Mo Flash
  • Bus I2C/SPI, GPIO, RS-232, JTAG
  • Connecteur USB et USB-on-the-go, lecteur carte MMC/SD
  • Entrée-sortie audio stéréo
  • Sortie DVI et S-Video
  • OS : Android, Ubuntu, WinCE, RISC OS, Symbian…autres Linux

BeagleBoard-xM (différences avec le BeagleBoard original) :

  • 149 $
  • Texas Instrument OMAP3530 à 1 GHz
  • 512 Mo RAM, pas de Flash intégrée
  • Ethernet 10/100
  • Port caméra
  • Lecteur MicroSD (jusque 4 Go)
  • Sortie HDMI (plus de DVI)

Pandaboard ES

PandaBoard ES

  • 182$
  • Texas Instrument OMAP4460 à 1,2 GHz (ARM Cortex A9 bicoeur)
  • Processeur graphique PowerVR SGX540 à 384 MHz
  • DSP TMS320C64x
  • 1 Go de RAM, pas de Flash intégrée
  • Lecteur carte SD (SDHC jusque 32 Go)
  • Ethernet 10/100, Wifi et Bluetooth
  • Bus I2C/SPI, GPIO, RS-232, JTAG
  • Port caméra, Connecteur DSI pour écran LCD
  • USB et USB-on-the-go
  • Sortie DVI et HDMI
  • OS : Android, Ubuntu et RISC OS

Raspberry Pi

  • 35$
  • Broadcom 2763 à 700 MHz (ARM1176JZF-S)
  • 256 Mo RAM
  • Sortie audio stéréo (pas d’entrée)
  • Ethernet 10/100
  • Bus I2C/SPI, GPIO
  • Connecteur DSI pour écran LCD
  • OS : Debian, Fedora, RISC OS
    (l’architecture ARMv6 n’est pas supportée par Ubuntu ou Android)

En faisant une petite recherche sur le web on se rend vite compte que peu de projets tournant sur ces plateformes ont trait au radioamateurisme. Ceci pour plusieurs raisons.

Tout d’abord une grande partie des applications que nous utilisons (cahier de trafic, cluster, modes numériques…) a besoin d’une interface homme-machine (un écran, un clavier en résumé) et ceci n’est pas inclus dans les produits ci-dessus. Le coût au premier abord paraît faible mais quand on y ajoute un écran on arrive vite à celui d’un PC portable premier prix.

SDR2Go avec UHFSDR

Ensuite, pour faire de ces systèmes un contrôleur de radio type SDR, se présentent rapidement deux écueils. Le premier c’est l’absence d’entrée-sortie à grande vitesse (le plus rapide étant le bus USB) pour accéder directement aux données d’un ADC comme sur le HPSDR. Les Beagleboard embarquent bien une entrée-sortie audio stéréo (soient 2 DAC et 2 ADC) mais les circuits sont de piètre qualité, loin des besoins d’une vrai radio SDR. Le deuxième c’est la difficulté pour programmer le DSP embarqué dans ces systèmes. Contrairement à ce qui existe sur d’autres plateformes dédiées au traitement du signal (comme celles utilisées sur le SDR2Go (http://www NULL.qsl NULL.net/k5bcq/Kits/Kits NULL.html) ou le SDRCube (http://www NULL.sdr-cube NULL.com/)), ici tout est à faire ou presque, et cela rebute pas mal de développeurs (voir le portage de GNU Radio sur Beagleboard (http://www NULL.opensdr NULL.com/node/17)).

Quand on regarde bien, le vrai but de ces produits n’est pas de fournir un système polyvalent mais surtout une plateforme « multimédia » comme le sont les smartphones avec qui ils partagent la plupart des composants micro-processeur en tête. Ok ils disposent d’entrées-sorties supplémentaires pour les adeptes de la bidouille, mais celles dont nous aurions besoin !

Un peu après avoir publié cet article j’ai lu un message sur la liste Knight QRSS qui suggérait que ce type de PC embarqué pourrait être parfait pour servir de Grabber QRSS. C’est une application que je n’avais pas envisagé. Seule la PandaBoard a suffisamment de puissance pour servir de décodeur WSPR par contre. A moins de porter les algorithmes de K1JT sur le DSP, mais c’est une autre paire de manches.

Et Arduino ?

En guise de conclusion, comment ces produits se comparent-ils à un Arduino (http://www NULL.arduino NULL.cc/) ? Tour d’abord en terme de performances brutes l’Arduino est largement derrière. Le processeur de l’ArduinoMega est à 16 MHz, 8ko de SRAM, 256Ko de Flash, pas de DSP, pas de circuits vidéos… rien à voir. C’est vrai qu’un Arduino est aussi puissant qu’un ordinateur familial des années 80, et qu’il peut déjà faire pas mal de choses.

La vraie force de l’Arduino c’est d’automatiser des tâches nécessitant beaucoup d’interactions électriques ou électroniques : commandes des relais (pour une balise, un manipulateur CZ) , capturer des valeurs (fréquencemètre, Wattmètre), piloter un bus I2C. Ecrire un tel code sur un Arduino est très simple et permet de concevoir un matériel autonome, fiable, très simple, consommant peu d’énergie et peu coûteux à produire en série si besoin. L’environnement de développement (IDE) de l’Arduino permet de concevoir un tel code en quelques minutes.

Bien entendu, on peut faire la même chose avec un BeagleBoard dont les entrées-sorties GPIO et I2C sont accessibles par des commandes du shell Linux. Honnêtement, c’est un peu utiliser un marteau-pilon pour enfoncer une punaise, et si on veut faire des choses complexes on va sentir le besoin d’un vrai environnement de développement et d’un langage dédié. De plus dupliquer le circuit sera difficile et coûteux et la complexité du matériel (et du logiciel) augmente le risque de panne.

Manuel du KX3 d’Elecraft en ligne

(http://www NULL.elecraft NULL.com/)Je n’ai pas trop de valeur ajoutée sur le sujet mais comme apparemment personne n’a relayé l’information je me dois de le faire.

Sur son blog, Roger G3XBM (http://g3xbm-qrp NULL.blogspot NULL.com/2012/03/elecraft-kx3-manual NULL.html) nous informe qu’une version prévisionnelle du manuel d’utilisateur du nouveau transceiver d’Elecraft le KX3 (http://www NULL.elecraft NULL.com/manual/KX3%20Owner%27s%20man%20XHsm NULL.pdf) est disponible en ligne.

A la lecture de ce manuel on se rend vite que ce poste (disponible très prochainement) sera un vrai petit bijou surtout quand on le compare à ses concurrents commerciaux de Yaesu ou Icom. Pas donné donné mais on en aura pour ses sous!

Nouveaux tests du TS-590s firmware 1.06 par Rob Sherwood NC0B

Rob Sherwood que l’on ne présente plus (http://www NULL.sherweng NULL.com/) a eu dans les mains un Kenwood TS-590s mis à jour avec le dernier firmware 1.06 prêté par un ami. Cette dernière mise à jour logicielle améliore entre autres la réponse de l’AGC face à un signal puissant hors bande (mais dans la bande du filtre roofing-filter) en réception avec FI haute.

Kenwood TS-590S with firmware 1.06 S/N B1600351
Data on effect of a strong undesired signal 1 or 2 kHz away from a desired weak signal.
Desired signal is 1 uV (-107 dB)
Preamp OFF, CW bandwidth 500 Hz

20 meters, down-conversion mode
Audio output increases 1 dB from reciprocal mixing: (1 dB degradation)
1-kHz spacing = -29 dBm = 78 dB stronger than the desired signal
2-kHz spacing = -21 dBm = 86 dB stronger than the desired signal
At these signal levels, the key clicks from the undesired signal are likely to dominate.

10 meters, up-conversion mode
Audio output decreases 1 dB due to onset of hardware AGC: (1 dB degradation)
1-kHz spacing = -42 dBm = 65 dB stronger than the desired signal
2-kHz spacing = -30 dBm = 77 dB stronger than desired signal *
* At 2 kHz the 2 IF 2.7 kHz filter is reducing the desense effect.

Audio output decreases 5 dB due to onset of hardware AGC: (5 dB degradation)
1-kHz spacing = -38 dBm = 68 dB stronger than the desired signal
At 2-kHz spacing the desense and phase noise tend to cancel each other out, and the desired signal just disappears into noise with a relatively constant audio output.
Since the undesired signal difference between a 1 dB desense and a 5 dB desense is only 3 dB, once the onset of the hardware AGC commences to protect the A/D converter, the practical limit is reached quickly.

A note on S meter readings. On this sample, S9 = -70 dBm (50 uV = -73 dBm)
A -43 dBm signal nominally is S9 +30 dB, approximate level of an effect on 10 meters
A -33 dBm signal nominally is S9 +40 dB, approximate level of an effect on 20 meters

By Rob Sherwoob NC0B - Revision A
02/17/2012

En conclusion les résultats sont impressionnants. En mode “FI haute” il faut un signal “parasite” à 2KHz de plus S9+30dB pour venir désensibiliser le signal utile qui serait reçu seulement S2. C’est 20dB de mieux qu’auparavant et seulement 10dB de moins que dans le cas de la “FI basse”. A 1 KHz de séparation c’est 10dB moins bien mais toujours excellent.

Par contre, comme le faisait remarquer Rob en aparté, comme tous les postes à DSP sur la FI qui lui sont passés entre les mains, le TS-590s est très sensible aux parasites électriques causés par certains équipements mal filtrés (relais, éclairage type fluo-compact, allumage de voiture…) qui peuvent venir totalement désensibiliser le poste pendant presque une seconde. En milieu urbain c’est aujourd’hui malheureusement très courant et dans certaines conditions nos postes modernes souffrent alors qu’un poste analogique s’en sort beaucoup mieux…

Mesure par Rob Sherwood NC0B sur TS-590s

NC0B en a aussi profité pour faire des mesures du “pic de puissance” à l’émission (ALC overshoot) qui fait tant couler d’encre. Les captures d’écran de cette article illustre ceci et sont de Rob. La grande difficulté c’est que certaines personnes ne rencontrent pas du tout le problème et qu’il est donc dur à cerner! Les mesures qu’il a faites montre en CW un pic de 9% sur le premier élément à 100W, et un pic de 16% si la puissance est baissée à 50W. C’est moyen mais acceptable.

Mesure par Rob Sherwood NC0B sur TS-590s

Par contre en BLU sur le mot “test” en ayant laissé le temps au poste de se stabiliser en émission après avoir appuyé sur la PTT, si puissance est fixée à 50W le pic monte jusque 98W! Avec la puissance à 25W ce pic monte jusqu’à environ 80W. Franchement dangereux pour un amplificateur linéaire non prévu pour supporter de telles puissances.


Mesure par Rob Sherwood NC0B sur TS-590sOn SSB it is worse.  I have two screen shots from my digital storage scope.  Reference of 100% is for a 100 watt peak output.  When set for 50 watts output, a voice peak on the word "test" peaked to 97.6%.  70% full scale would be 50 watts.   When set for 25 watts output, the voice peak on the work "test" peaked to 81.6%.  50% full scale would be 25 watts.

The Mountain Top Rig (MTR) par KD1JV : l’expert en SOTA

Tout le monde ou presque connaît ce concepteur de talent qu’est Steve KD1JV (http://kd1jv NULL.qrpradio NULL.com/). Sa série des ATS (Appalachian Trail Sprint) fait le bonheur de centaines d’amoureux du SOTA sur tous les sommets du globe. Le concept est le suivant : un transceiver QRP aux fonctions MTR par KD1JV, photo Steve Weber (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/02/DSCF0159 NULL.jpg)réduites à l’essentiel mais sans compromis sur les performances. Les ATS tiennent dans une boîte de pastilles Altoids et consomment moins de 600mA en émission (un dixième de cela en réception) pour que l’ensemble avec antennes, batteries et manipulateur ne fasse pas regretter aux randonneurs leur passion de la radio.

Après avoir produit un ATS-4b condensé de technologie et de fonctionnalités, Steve souhaitait revenir à un design plus épuré. L’ATS-4 était né d’un besoin réel exprimé par les utilisateurs et a rencontré un grand succès avec tous les kits (2 séries de 100) écoulés en quelques jours. Une nouvelle fois Steve s’est mis à l’écoute de la communauté présente sur le Groupe Yahoo dédié à l’ATS (http://groups NULL.yahoo NULL.com/group/AT_Sprint/) pour savoir si les nouvelles orientations qu’il allait prendre plaisaient aux utilisateurs.

MTR par KD1JV, photo Steve Weber (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/02/DSCF0157 NULL.jpg)Après avoir recueilli les avis et entre autre une volonté d’avoir une dénomination moins géographique spécifique (beaucoup d’ATS sont utilisés ailleurs que dans les Appalaches), Steve a étudié les différentes possibilités permettant d’offrir un poste minimaliste mais terriblement efficace. Hier il a annoncé à tous que le projet avançait bien et qu’il comptait le mettre en production (tirage de circuit imprimés et commande des composants) pour une disponibilité d’ici un à deux mois. Voici en résumé les caractéristiques du MTR :

  • Circuit grandement inspiré du design de l’ATS-3b. Un seul circuit imprimé. Visualisation de la fréquence avec un afficheur 8 segments. Sélection de bande par commutateurs sur le côté.
  • Deux bandes commutables 40 mètres et 20 mètres, 30 mètres possible à la construction, 80 mètres sur commande. Pas de bandes au dessus de 15MHz pour conserver la consommation basse en réception.
  • Pas de modules de bandes enfichables comme sur les ATS-3 car mécaniquement la solution est moyennement durable. Elle est de plus coûteuse à fabriquer et limite les performances à cause du cheminement des différents signaux HF qui sont trop proches.
  • Comme sur l’ATS-3b. 5 W en émission, récepteur sensible et sélectif. Bonne audio pour l’écoute au caque. Manipulateur électronique intégré.
  • Disponible en kit pour un prix cible de 100 USD.

Il devrait être sur mon bureau prêt à être monté pour mon anniversaire… enfin j’espère!

Les photos sont celles du prototype actuellement entre les mains de Steve et la version finale devrait en être très proche…

Les transceivers VHF/UHF tous modes

Yaesu FT-736R (picture from Universal Radio) (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/02/ft736r NULL.jpg)Il y a quelques jours de cela mon esprit divaguait et je me rappelais les postes qui me faisait rêver quand j’ai passé l’examen et obtenu la licence pour devenir F1TUJ. Il y en avait un en particulier c’était le FT-736R de Yaesu (http://ketel NULL.home NULL.xs4all NULL.nl/ham/ft736 NULL.htm) (sorti en 1987). Je me suis alors demandé ce qui pouvait remplacer dans la production actuel ce type de poste et aussi ce qui prenait la place d’un transceiver “tous modes” comme l’IC-290A (sorti en 1982) que j’avais eu les dernières années.

En fait, la réponse est simple : rien. Il n’y a plus dans les gammes actuels de transceivers VHF/UHF dédié au DX ou au trafic satellite. C’est peut-être pour cela que malgré leurs défauts et les technologies un peu vieillissantes, certains postes restent très recherchés et ont fait l’objet peu à peu de modifications pour les adapter au besoins actuels (http://www NULL.radiomods NULL.co NULL.nz/yaesu/yaesuft736pt2 NULL.html) et en corriger les défauts.

Du point de vue des constructeurs, l’offre pour répondre à cette demande vient de postes comme l’IC-706 (1995) ou le FT-100 (1996) et leurs descendants. C’est vrai que construire un transceiver VHF demande pour 80% les mêmes circuits qu’un poste HF, alors pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups ? Ce qui était à l’origine un argument de vente (ayez tous vos postes en un seul) et aujourd’hui un dogme. Vous voulez trafiquer en bande L ? Eh bien vous aurez aussi la HF, le 6 mètres, le 2 mètres et le 70 centimètres.

J’ai un FT-100 et bien que ses performances soient très bonnes, qu’il offre beaucoup de fonctionnalités dans un format réduit, il n’est pas du tout adapté aux opérations pour les satellites. Je pense que les FT-817 (2000), FT-897 (2001) et FT-857 (2003) ont les mêmes limitations d’ergonomie. Idem pour les IC-706 du concurrent.

Sur la base du FT-100 (du moins du point de vue des caractéristiques), Yaesu avait sorti le FT-847 (1998) (http://alain NULL.st NULL.free NULL.fr/site1/aspicsite/ft847/ft847 NULL.htm) prévu pour une utilisation en fixe et donc sensé remplacer le FT-736R. Je ne l’ai jamais eu entre les mains mais il semble faire le bonheur de ses propriétaires. Il reste un poste “ancienne génération” au circuit HF entièrement analogique. Depuis, aucun autre produit n’est venu le remplacer.

Modifications du IC-910H (HAMpedia) (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/02/ic-910_sensitivity-r360-857 NULL.jpg)Icom et Kenwood ont par contre eu pas mal de succès sur ce segment de marché. Le dernier avec le célèbre TS-2000 (sorti en l’an 2000) qui est un poste moderne (DSP sur la Fréquence Intermédiaire) offrant de bonnes performances. En HF il fait pâle figure par rapport à ses frères TS-480 et surtout TS-590, je pense que Kenwood ne le garde au catalogue que pour la couverture VHF/UHF. Icom a quant à lui était plus productif avec l’IC-910H (http://www NULL.rigpix NULL.com/icom/ic910h NULL.htm) (2000) dernier poste VHF/UHF (ici pour quelques modifications (http://www NULL.ref60 NULL.org/articles NULL.php?lng=fr&pg=1073)), dans une certaine mesure l’IC-7400 qui fait HF et VHF (2001, aussi appelé IC-746Pro) et surtout le tout nouveau et très haut de gamme IC-9100 (2011). A noter l’IC-7000 avec un positionnement particulier puisqu’il remplace d’un certain côté l’IC-706 tout en offrant une technologie récente et des fonctionnalités très (trop) fournies pour une vraie utilisation mobile. Il semble être apprécié pour les DXpeditions pourtant ses performances en HF sont loin d’être fabuleuses…

Elecraft K2 and XV transverters (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/02/k2_xv_stk NULL.jpg)Voilà, j’ai fini cette petite anthologie. S’il y a des équipements que je n’ai pas couvert ou des points à éclaircir, n’hésitez pas à me laisser un petit message. Au passage, on notera que ni Ten-Tec ni Elecraft ne se sont aventurés sur des postes dédiés VHF/UHF. La réponse pour Elecraft en particulier vient des transverters (http://www NULL.elecraft NULL.com/XV/XV NULL.htm), et leurs postes sont prévus pour s’interface avec des équipements additionnels. Ca peut marcher et les performances doivent être de premier plan. Le coût n’est pas négligeable et la souplesse limitée tout de même. Pour finir, Ten-Tec semble avoir abandonné cette voie…

Nouvelles du transceiver Ten-Tec modèle 539 et de l’amplificateur modèle 418

John Henry en face du modèle 439 Ten Tec (http://qrper NULL.com/2012/02/ten-tec-updated-info-on-the-model-539-qrp-transceiver-and-the-model-418-amplifier/)Le site QRPer.com (http://qrper NULL.com/) est toujours bien informé et voici les dernières nouvelles reçues directement de John Henry (responsable du développement chez Ten-Tec) :

Bonjour Tom,

Nous avons commandé et sommes en train d’assembler ce que nous pensons pouvoir être représentatif des cartes de production pour le 539. Nous pourrions avoir une variante supplémentaire pour une ou deux cartes, mais du point de vue matériel je pense que nous sommes plutôt bien avancés.
Pour le logiciel, nous sommes toujours en phase de développement du firmware pour le poste, mais nous progressons rapidement.

Date prévue, rien de sûr pour l’instant, mais il est sur les rails avec plusieurs nouveaux produits.

Concernant le 418, nous avons encore deux petits détails à régler sur le firmware. Le matériel est figé et est en train d’être mis en production. Nous commandons les composants et pensons prendre les commandes des clients vers la mi-mai, ou peut-être même de les livrer à cette date. Nous avons passer les tests de la FCC et devrions avoir les dossiers en main bientôt. Nous avons reçu pas mal de bons échos autour du 418 à l’Orlando Hamcation, alors il y a toutes les chances pour que le 418 soit un hit chez les QRPers qui veulent occasionnellement utiliser leur poste pour aller jusque 100W.

Merci pour ton intérêt,
John

On apprécie toujours cette franchise dans la communication de la part de Ten-Tec. Encore plus que la qualité et les performances de leur matériel, c’est ce qui leur vaut une telle dévotion de la part de leurs utilisateurs.

Le Wattmètre ultime

Nous avions une discussion sur le groupe Yahoo dédié au TS-590s à propos de la puissance en émission du poste. Le Kenwood est plutôt susceptible sur ce sujet et beaucoup de nouveaux propriétaires s’étonne de ne pas avoir 100W mais 90W ou de ne pas voir l’aiguille bouger autant en BLU qu’avec leur ancien poste. En fait le Kenwood utilise un étage final de puissance MOSFET avec une tension de 13,8V. Pour conserver des caractéristiques d’intermodulation satisfaisantes, ils ont du mettre en place une panoplie de circuits de protection et une politique de gestion de la puissance plutôt conservatrice. En pratique, si la tension d’alimentation chute en dessus de 13,5V, la puissance décroit aussitôt, si l’impédance n’est pas parfaitement de 50Ω réels la puissance descend, le système d’ALC est lui aussi plutôt agressif… Heureusement un transceiver bien réglé fonctionne parfaitement bien, mais certains attendent que tout soit parfait dans toutes les conditions.

Face avant MB-1 wattmètre numérique (http://www NULL.meterbuilder NULL.com/)Enfin, là n’est pas le sujet de ce billet. Nous en étions donc à cette discussion et à la rengaine habituelle du “pour mesurer une puissance PEP il faut un wattmètre de qualité” quand des OM se sont mis à lister quels étaient leur équipements de mesure de puissance recommandés. Sont venus dans la liste les biens connus LP-100 (http://www NULL.telepostinc NULL.com/) et Powermaster-II (http://www NULL.arraysolutions NULL.com/Products/powermasterII NULL.htm), un nouveau produit de RF-Concepts (http://www NULL.rfconcepts NULL.com/PRODUCTS/New-Products/Alpha-4510-3KW-Wattmeter) (amplificateur Alpha) très prométeur mais surtout ce wattmètre (http://www NULL.meterbuilder NULL.com/) qui est un peu excessif à mon goût.

Face arrière wattmètre numérique MB-1 (http://www NULL.meterbuilder NULL.com/mb1/mb1-images/hi-res-rear_panel NULL.jpg)Bon le produit a l’air très bien fait et je ne mets pas en doute son intérêt technique. Le concepteur est certainement un OM qui conçoit beaucoup de circuits de puissance ou d’antennes, fait beaucoup de mesures, etc, etc. Surtout, il est très personnalisable et l’architecture à l’air ouverte, un vrai plus pour les bricoleurs. Mais franchement, ça fait pas un peu beaucoup d’entrées et de possibilités de visualisation pour un wattmètre ? Une revue écrite par AD5X (http://www NULL.ad5x NULL.com/images/Presentations/MB1%20Review NULL.pdf) vous aidera peut-être à vous décider.

Accessoirement, je suis aussi tombé sur le nouveau LP-500 (http://www NULL.telepostinc NULL.com/LP-500 NULL.html) qui pour le même prix me paraît lui beaucoup plus pratique. Les fonctions d’affichage en temps réel du signal (pour contrôler sa modulation ou sa forme de signal CW) et d’analyseur de spectre sont époustouflante pour un équipement à 800 USD. Enfin, il faudra quand même que j’attende de gagner au loto… et comme je ne joue pas. Je crois que finalement je vais me rabattre sur un circuit wattmètre QRP en kit de K5BCQ (http://www NULL.qsl NULL.net/k5bcq/Kits/Kits NULL.html) qui est plus dans mes cordes, mes besoins et mes prix.