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Nettoyer un miroir primaire de télescope Newton

Cette année a été catastrophique pour l’observation astronomique. Durant toute la précédente saison sèche le ciel est resté laiteux, et durant la saison des pluies, alors que souvent les orages de fin d’après-midi viennent “rincer” le ciel et offrent parfois une très belle transparence et une assez bonne stabilité (les températures étant plus faibles), tout est resté bouché.

Miroir primaire (photo F6BQU) (http://lpistor NULL.chez-alice NULL.fr/monmatastro NULL.htm)
Miroir primaire (photo F6BQU)

Mon télescope 130/650 à monture Dobson est alors resté dans son carton, ainsi que les accessoires pendant 1 an ou presque. Un processus qui avait commencé bien avant a continué son oeuvre : le miroir et les optiques se sont couverts de champignons… C’est le grand dilemme des pays tropicaux (sauf à vivre enfermés dans une chambre froide) : vous laissez quelque chose au “grand air” et c’est rapidement couvert par la poussière ou les traces liés aux nombreux insectes, vous le mettez dans un carton ou un placard, et c’est la moisissures et l’humidité qui fait son oeuvre.

Je m’impatiente un peu de ne plus pouvoir regarder les astres. Même si le ciel n’est pas suffisamment dégagé pour observer le ciel profond (galaxies, nébuleuses), je me rabattrai sur Vénus, Jupiter et la Lune, dont la vue reste un moment magique.

J’ai donc décidé de profiter de l’ambiance du Nouvel An (Tét) qui approche pour faire un peu de nettoyage. Si vous n’êtes pas familiers avec l’astronomie, il faut savoir que les optiques et miroirs sont très très fragiles. La précision de polissage est de l’ordre du micron. Le moindre frottement d’une poussière peut causer des dégâts irréparables! En général on conseil de ne jamais nettoyer les optiques et miroirs, sauf quand on ne peut plus faire autrement. Il vaut mieux une petite perte de luminosité qu’une altération du miroir qui le rendrait totalement inutilisable.

Là je n’avais plus le choix, et j’ai décidé de suivre la méthode proposée par David Vernet (http://www NULL.astrosurf NULL.com/cielextreme/page181F NULL.html). En résumé : beaucoup de patience et de délicatesse, de l’eau distillée, du savon vaisselle et un frottement avec les doigts très doucement. Le savon évite tout contact abrasif, et c’est vrai que les doigts, contrairement à du textile, ne piègent pas les poussières et permettent de les sentir et donc les évacuer rapidement. J’ai ensuite rincé le miroir et fait sécher avec un sèche-cheveux pour évacuer l’eau plus rapidement.

Je ne suis pas complètement satisfait du résultat car il y a quelques traces de séchage et des poussières sont venues se coller presque immédiatement. Toutefois, je ne me laisserait pas avoir une deuxième fois comme avec mon antenne ADS-B (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2015/02/08/antenne-colineaire-coaxiale-pour-le-1090-mhz-suite/), car je sais que le mieux est l’ennemi du bien. De plus, il est fort probable que dans quelques mois la poussière et les champignons fassent leur retour…

Nouvelles trafic et QScope

Premièrement mes excuses aux lecteurs du blog. J’écris très peu en ce moment, principalement par manque de temps, mais aussi parce qu’aucun sujet particulier n’attire mon attention.

Le peu de temps libre que j’ai eu ces derniers temps, je l’ai passé soit à améliorer mon outil de statistiques en ligne QScope, soit à tout simplement passer du temps devant la radio. Pour QScope, cela fera l’objet d’un article à part, mais en résumé je viens d’y ajouter une nouvelle fonctionnalité qui permet de faire un replay d’un log sur Google Earth. L’idée vient de Craig K9CT qui souhaitait étudier la propagation sur la bande des 160m avec comme source les logs de FT5ZM.

Pour le trafic, après quelques séances plutôt fructueuses sur 50 MHz lorsque les bandes HF n’offraient rien d’intéressant aux heures où je suis disponible, je suis revenu sur 15 mètres 12 et 10 mètres en début de soirée (vers 14h utc). Quelques éruptions solaires et l’éclairage LED du garage de mon voisin m’ont donné du fil à retordre certains soirs. D’autres fois comme hier, j’ai eu de très surprenantes ouvertures vers les USA sur 15 mètres via le long-path et de belles opportunités vers l’Afrique qui m’ont permis d’accrocher quelques beaux DX à mon tableau de chasse de l’année. J’ai même eu la joie d’un ATNO (All time new one) avec 4U1ITU, le siège de l’ITU à Genève durant le dernier concours Russian DX.

Je viens d’ailleurs de regarder mes statistiques et j’en suis à 105 entités DXCC depuis le début de l’année 2014. Je ne fais pas de suivi précis de tout cela, mais je pense que c’est un peu plus tôt que l’année dernière, et c’est plutôt bon signe pour le DX Marathon (http://www NULL.dxmarathon NULL.com/) dont je viens de recevoir le certificat pour 2012 (merci K9EL). Dans tous les cas je m’amuse bien et c’est ce qui compte!

Au passage, Dirk de WA4DT m’a envoyé un enregistrement de notre QSO sur 15 mètres. C’est toujours sympa de s’entendre et d’apprécier ainsi les conditions de traffic des autres. La qualité de réception était similaire de mon côté avec peut-être son signal un peu plus costaud mais plus de QRM car d’autres stations m’appelaient.

PS : Je viens de voir que j’en étais à 85 pays DXCC le 4 mars 2013 (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/03/04/tx5k-clipperton/) pour l’année en cours. C’est donc nettement mieux cette fois!

Une bonne soirée pour l’observation astro

Ca faisait plusieurs semaines que je n’avais pu sortir le téléscope. C’est la saison des pluies et cette année elle a commencé par une série de journées maussades et pluvieuse avec un temps plus typique de la “queue de typhon” que de la pluie franche. Contrastant avec les températures très haute d’avril et début mai, juin et maintenant début juillet ont été frais (25-26 degrés la nuit dernièrement). En général le temps se couvre vers 11h, il pleut plusieurs heures et cela reste menaçant jusque dans la soirée. C’est typique du cycle La niña (phase opposée du cycle El niño) paraît-il.Nébuleuse Trifide M20 (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/07/messier20 NULL.jpg)

Toujours est-il que paradoxalement, à la saison des pluies on a parfois un ciel localement plus dégagé qu’à la saison sèche. Cela se voit déjà le jour, à la saison sèche le ciel n’est jamais parfaitement bleu, alors qu’à la saison des pluies on a parfois de gros nuages mais entre ceux-ci un ciel très pur. La nuit pour observer les étoiles c’est la même chose, comme hier avec la Voie Lactée resplendissante dans le Scorpion et l’étoile Rigel dans le Centaure, pourtant très brillante, qui était complètement cachée par un nuage. En général il vaut mieux observer haut dans le ciel (moins d’atmosphère à traverser et donc moins d’humidité et de turbulence) et à cette saison il y a beaucoup de choses à voir en début de soirée!

Après presque un an je retrouve donc avec plaisir les Nébuleuses de la Lagune (M8) et Trifide (M20) (http://www NULL.astropolis NULL.fr/catalogue-Messier/articles/M20/astronomie-messier-M20 NULL.html) toutes deux plutôt colorées et bien définie. La meilleure observation se faisant avec le 25mm (soit un grossissement de x26) mais M20 gardait pas mal de détails avec le 7mm (x93) ce qui me permettait de juger de la qualité du ciel. J’ai aussi observé une nébuleuse dont je ne me souvenais pas : la Nébuleuse Oméga (M17). Encore une fois le 7mm passait sans problème et m’offrait un peu plus de détails même si la plus jolie vue restait au grossissement faible du 25mm. J’ai aussi pu profiter du confort offert par le filtre CLS Nebulae que j’ai acheté pour Noël chez Pierro-Astro (http://www NULL.pierro-astro NULL.com/accessoires-optiques/filtres-visuels/filtres-anti-pollution-lumineuse NULL.html). C’est un filtre plutôt large qui ne diminue pas trop la luminosité et augmente légèrement le contraste. Peut-être moins performant qu’un UHC ou OIII, il sert surtout à diminuer la pollution lumineuse et peut-être conservé en permanence sur l’oculaire, ce qui est un avantage pour un débutant comme moi.

Galaxie NGC5128 Centaurus A (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/M7_(astronomie))M7 (amas de Ptolémée) et NGC5139 (Oméga du Centaure) (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Omega_Centauri) étaient parfaitement visibles à l’oeil nu, cette dernière offrant une vue parfaitement résolue de ses étoiles avec le 7mm. Par contre je n’ai toujours pas de chance à vouloir observer la galaxie Centaurus A (NGC5128) (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Centaurus_A) qui est pourtant la cinquième plus lumineuse du ciel. Cette fois-ci, en cherchant à l’endroit indiqué sur les cartes, j’ai bien deviné un objet diffus, une tâche laiteuse, mais rien qui ne soit réellement comme je l’attendais. Le ciel était trop couvert dans cette direction et l’objet en question disparaissait parfois rendant difficile sa localisation exacte. C’est toutefois mieux que l’année dernière où j’avais abandonné faute d’expérience. Maintenant je sais que les galaxies sont parmi les objets les plus difficiles à observer et qu’il faut à la fois de la patience, de l’expérience et un ciel parfaitement dégagé. Dès que j’ai une autre soirée de libre j’essayerai d’y passer un peu plus de temps et de trouver M83 (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/M83_(galaxie)) aussi.

Pour finir, je suis passé sur un autre balcon de ma maison pour diriger mon téléscope vers les constellations du Cygne (http://www NULL.cosmovisions NULL.com/cyg NULL.htm), de la Lyre (http://www NULL.cosmovisions NULL.com/lyr NULL.htm) et de la Flèche (http://www NULL.cosmovisions NULL.com/sge NULL.htm). Je voulais y essayer mon filtre CLS Nebulae sur les Nébuleuse de l’Anneau (M57) (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/N%C3%A9buleuse_de_la_Lyre) et Nébuleuse de l’Haltère (M27) (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/N%C3%A9buleuse_de_l). J’avais oublié comment M57 était petite mais le filtre m’a permis de deviner sa forme annulaire même à faible grossissement. J’ai beaucoup de pollution lumineuse dans cette direction qui est celle du centre-ville, et le contraste apporté était indéniable. Le 7mm permettait d’en voir nettement la forme, un essai avec le 4mm n’a rien apporté l’objet perdant trop en luminosité. M27 est quant à elle beaucoup plus grande visuellement et le filtre apportait là aussi le contraste nécessaire pour voir nettement la forme de trognon de pomme. Elle est un peu moins lumineuse donc supportait moins bien l’oculaire de 7mm.

Je conclus sur le site Pierro-Astro que je conseille pour vos achats d’accessoires en astronomie (http://www NULL.pierro-astro NULL.com/). Les prix sont très bons et les produits de qualité (pour le prix que vous y mettez). De plus, ayant des champignons qui se développent sur le filtre (les joies d’habiter dans un pays tropical) je leur ai demandé un conseil pour le nettoyage. Une réponse claire et exhaustive est arrivée queques heures après dans ma boîte e-mail, même si l’achat ne dépassait quelques dizaines d’euros et datait de plus de 6 mois.

Aidez à la détection d’astéroïdes géocroiseurs

Sur une information de Ciel & Espace (http://cieletespace NULL.fr/).

Photo Astéroïde Vesta par la NASA (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/06/PIA15678 NULL.jpg)Sans être une pointure en astronomie et sans avoir touché un téléscope de votre vie, vous pouvez vous aussi aider à détecter des astéroïdes géocroiseurs, ceux qui sont susceptibles de s’approcher de la Terre et dans un scénario catastrophe causer des dégâts importants comme à Tcheliabinsk (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/M%C3%A9t%C3%A9ore_de_Tcheliabinsk).

L’IMCCE est un projet espagnol coopératif pour lequel tout le monde est invité à donner un peu de son temps et de son sens de l’observation pour essayer de débusquer de potentiels dangers pour la Terre (http://www NULL.laeff NULL.cab NULL.inta-csic NULL.es/projects/near/main/?&newlang=fra). Les données sont les photos issues du SDSS (Sloan Digital Sky Survey) mais rien ne remplace des milliers d’yeux et de cerveaux humain pour y dénicher les astéroïdes non encore identifiés. La particularité des images du SDSS c’est qu’elles ont été prises à travers huit filtres qui permettent de déterminer la composition des astéroïdes.

Les technologies récentes d’astronomie ont une qualité qui est aussi un défaut : elles génèrent un volume très très important d’images et d’information. Très souvent les scientifiques les utilisent dans un but très précis et passent à côté de découvertes. C’est là que les amateurs ont un rôle à jouer important car ils ont eux du temps et leur nombre est leur force. Plusieurs découvertes récentes importantes ont ainsi été faites par des amateurs reprenant des images du passé mais vues sous un angle différent.

Mercure, Saturne le matin, Jupiter le soir…

Une des raisons pour lesquelles je me suis abonné à la revue Ciel et Espace (http://cieletespace NULL.fr/), c’est la qualité de leurs éphémérides. Elles sont très bien écrites et décrivent les phénomènes intéressants à observer pour toute une large frange d’astronomes amateurs, tant ceux équipés avec du matériel modeste comme moi que ceux avec des bons moyens, sans oublier ceux qui aime regarder le ciel à l’oeil nu.

Toujours est-il qu’hier pendant les 7 heures de route pour rentrer de notre week-end familiale sur la côte à Vung Tau (Cap St Jacques) j’ai eu largement le temps de feuilleter le numéro de décembre que je n’avais qu’à peine ouvert.

Ce mois-ci est très propice à de belles observations planétaires avec tout d’abord Jupiter qui est à sa meilleure période d’observation pour 2012 et qui est très haute dans le ciel (donc moins perturbée par la turbulence atmosphérique) en début de soirée. Hier soir j’ai même pu observer mon premier transit d’un de ses satellites, en l’occurrence Europe dont on voyait très nettement l’ombre sur le globe jovien dans mon 130/650 avec un oculaire de 7mm. Ce soir c’est au tour de Io de faire un transit.

Photos de Mercure par Messenger (NASA)

Ce matin, avec mes deux fils Paul et Gilles, nous avons observé un beau croissant de Lune surplombant Venus et Mercure à l’aurore (vers 5h30 heure locale) qui est aussi l’heure de notre réveil ce qui tombe bien. Mercure est très dure à observer car toujours très proche du soleil, mais en ce moment elle est à son élongation maximale et sera visible jusqu’au 20 décembre. Invisible à l’oeil nu on la trouve facilement à partir de Vénus. Avec un grossissement de 92x elle est parfaitement nette et peut en voir les phases. Très beau spectacle indéniablement. Saturne a aussi refait son apparition dans le ciel du matin mais au dessus de la Lune et reste la plus jolie même si dans le ciel du matin les couleurs sont moins vives et les détails toujours durs à observer. Le ciel un peu nuageux n’a pas gâché la fête et demain sera encore une occasion d’observer Mercure avant qu’elle ne retourne se cacher près du Soleil…

Atlas Virtuel de la Lune

Un logiciel vient de fêter ses douze ans en beauté. Il s’agit du travail de Christian Legrand et Patrick Chevaley, astronomes amateurs chevronnés et déjà auteurs de plusieurs travaux acclamés par leurs confrères.

Atlas Virtuel de la Lune 5 (http://ap-i NULL.net/avl/fr/start)Pour cette nouvelle version de l’Atlas Virtuel de la Lune (http://ap-i NULL.net/avl/fr/start), disponible gratuitement dans quelques jours, a subi une refonte de son code. Il est aujourd’hui disponible sur Windows, Mac OS et Linux, ainsi que Windows mobile. Après avoir téléchargé ATLUN l’application de base (http://ap-i NULL.net/avl/fr/download)qui contient quelques cartes par défaut et la base de données du relief lunaire, vous pouvez télécharger des textures ou photos supplémentaires (prises lors des missions Appolo par exemple). Les données étant issues des sondes Lunar Orbiter ou Clementine elles ont des résolutions atteignant 250m.

Mes premiers clichés de la Lune

Hier j’ai profité de la Lune bleue et d’un ciel qui semblait dégagé pour prendre mes premiers clichés de la Lune au télescope.

Finalement les nuages étaient très présents à l’heure dite et heureusement que mon fils Paul était là pour aider au pointage et au réglage.

Photo Lune 29 aout 2012 après traitement - Yannick DEVOS

Le télescope est donc mon 135/650 sur monture Dobson, et j’y ai placé une webcam achetée 5 euros dans un hypermarché en France. La webcam a du être totalement désossée pour réussir à placer le capteur au foyer du télescope car celui-ci ressort assez peu. J’utilise un vieux tube de pellicule photo comme coulant. J’utilise le logiciel BTV (http://www NULL.bensoftware NULL.com/) sous Mac OS X pour prendre les photos ou les vidéos et Lynkeos (http://lynkeos NULL.sourceforge NULL.net/french/index NULL.html) me sert pour le traitement des photos. Pour ce premier essai l’image des cratères au pole de la Lune est juste le résultat d’un traitement sur deux photos brutes et je n’ai pas bien en main le logiciel. L’amélioration est subtile mais visible. La deuxième photo est “brute” mise à part un petit traitement pour désentrelacer et  améliorer le contraste.

Deuxième cliché de la Lune (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/Lune29aout2012_2 NULL.jpg)Ces clichés ne sont ni d’une grande originalité ni d’une grande qualité mais compte-tenu des conditions et de la simplicité du montage je les trouve très satisfaisant. Par ailleurs, la pleine lune n’est pas le meilleur moment pour révéler les détails du relief de notre satellite. Je suis très étonné du grossissement disponible et du piqué tout à fait correct malgré l’adaptation pifométrique du capteur. Avec moins de nuages je ferai un essai avec la Barlow x3 mais sur la Lune ça risque d’être difficile car elle défile vite dans l’objectif. Il faudrait faire un essai sur Saturne mais cette dernière se couche tôt. Jupiter ou Venus ne seront pas visible avant cet automne…

Observation de la Lune, Venus et Jupiter en plein jour

Occultation de Jupiter par la Lune 2012 - Photo Thomas Bresson (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/07/7572224744_70249e8c4e_b NULL.jpg)J’ai profité de la conjonction entre la Lune, Vénus et Jupiter de ce 15 juillet pour faire une observation en plein jour. Je savais que c’était possible et ce n’est pas un exploit, mais ça reste toujours sympa à faire. Ces objets sont si brillants, que même 4 heures après le lever du soleil on peut les observer.

Le plus dur c’est de les trouver, et autant la Lune est visible à l’oeil nu, que localiser les planètes est une autre paire de manche. La situation particulière de ce 15 juillet facilitait la tâche même si on est pas équipé d’une monture GOTO. Je n’étais pas disponible au moment de l’éclipse de Jupiter par la Lune, et le spectacle si tard dans la journée n’aurait pas été exceptionnel non plus. Par contre, leur proximité permettait facilement de les trouver avec un grossissement de 26x (au 25mm) pour ensuite les détailler à 100x (7mm) et même essayer de s’approcher du grossissement  maximum de mon Dobson 130/650. Le fait d’observer le matin, contrairement à la soirée (ce que je fais habituellement) diminue la gêne des turbulences atmosphériques.

Première chose, ces objets sont vraiment brillants, et très beau à voir de jour. Bien entendu on ne voit de couleurs, mais nombre de détails sont là. Jupiter est toujours aussi belle, imposante dans l’oculaire, et laisse deviner ses bandes même si le spectacle est moins beau que sur le fond noir de la nuit. Deuxième chose, le moindre nuage vient vite empêcher toute observation. En effet, il a vite fait de renvoyer la lumière du soleil, infiniment plus forte que celle des astres observés. En conclusion un exercice sympa que je recommande à tous d’essayer au moins une fois. Attention bien entendu à ne jamais laisser le soleil s’approcher directement de votre objectif!

La photo est de Thomas Bresson, prise en France le 15 juillet. Autres photos sur les articles de Ciel et Espace (http://cieletespace NULL.fr/node/9222) et Futura-Sciences (http://www NULL.futura-sciences NULL.com/fr/news/t/astronomie/d/en-image-la-splendide-occultation-de-jupiter-par-la-lune_40073/#xtor=RSS-8).