Mes premiers clichés de la Lune

Hier j’ai profité de la Lune bleue et d’un ciel qui semblait dégagé pour prendre mes premiers clichés de la Lune au télescope.

Finalement les nuages étaient très présents à l’heure dite et heureusement que mon fils Paul était là pour aider au pointage et au réglage.

Photo Lune 29 aout 2012 après traitement - Yannick DEVOS

Le télescope est donc mon 135/650 sur monture Dobson, et j’y ai placé une webcam achetée 5 euros dans un hypermarché en France. La webcam a du être totalement désossée pour réussir à placer le capteur au foyer du télescope car celui-ci ressort assez peu. J’utilise un vieux tube de pellicule photo comme coulant. J’utilise le logiciel BTV (http://www NULL.bensoftware NULL.com/) sous Mac OS X pour prendre les photos ou les vidéos et Lynkeos (http://lynkeos NULL.sourceforge NULL.net/french/index NULL.html) me sert pour le traitement des photos. Pour ce premier essai l’image des cratères au pole de la Lune est juste le résultat d’un traitement sur deux photos brutes et je n’ai pas bien en main le logiciel. L’amélioration est subtile mais visible. La deuxième photo est “brute” mise à part un petit traitement pour désentrelacer et  améliorer le contraste.

Deuxième cliché de la Lune (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/Lune29aout2012_2 NULL.jpg)Ces clichés ne sont ni d’une grande originalité ni d’une grande qualité mais compte-tenu des conditions et de la simplicité du montage je les trouve très satisfaisant. Par ailleurs, la pleine lune n’est pas le meilleur moment pour révéler les détails du relief de notre satellite. Je suis très étonné du grossissement disponible et du piqué tout à fait correct malgré l’adaptation pifométrique du capteur. Avec moins de nuages je ferai un essai avec la Barlow x3 mais sur la Lune ça risque d’être difficile car elle défile vite dans l’objectif. Il faudrait faire un essai sur Saturne mais cette dernière se couche tôt. Jupiter ou Venus ne seront pas visible avant cet automne…

Concours All Asian DX et propagation…

Le week-end qui vient se déroulera le concours All Asian DX partie phonie organisé par la JARL (http://www NULL.jarl NULL.or NULL.jp/English/4_Library/A-4-3_Contests/2012AA_rule NULL.htm). Comme tous les ans j’y participerai mais cette année ayant été très peu actif durant les autres concours je vais m’efforcer d’avoir 24 heures de libre pour ce concours entre samedi 00.00 utc et dimanche 00.00 utc, avec au moins 12 heures devant le poste.

Je vais porter une attention particulière à la bande des 80 mètres même si je sais que mes conditions sont loin d’être idéales et que les interférences seront nombreuses avec les typhons qui sévissent en mer de l’Est. Le Viêt-Nam reste rare sur cette bande et j’espère pouvoir donner cette entité à de nombreuses stations JA et européennes. Pour les stations nord-américaines cela risque d’être plus dur car les journées restent longues en ce début septembre et les possibilités de propagation limitées.

Capture WSPR 28 août 2012 sur 20 mètres (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/WSPR28aout2012_20m NULL.jpg)J’ai donc fait un petit test avec WSPR histoire de voir l’état de la propagation sur cette bande et les horaires des ouvertures en direction des différents continents. La propagation a été excellente du 20 mètres au 15 mètres voire 12 mètres durant ces dernières semaines. J’espère qu’elle tiendra et me permettra de nombreux QSO y compris sur 10 mètres. Les nombreuses stations m’ayant reçu montrent aussi que l’antenne OCF Dipole 80 mètres (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/xv4tuj-station-radioamateur-en-ok20ua/ocf-dipole-804020-et-10-metres/) fonctionne bien même si sur 20 mètres ce sera la verticale qui sera utilisée.

L’inductancemètre du pauvre

Le titre peut prêter à sourire mais vu le coût du montage que je vous propose et sa précision somme toute relative, il me paraît juste.

Nous sommes tous confrontés à devoir mesurer des inductances soit parce que nous ne savons plus en lire les valeurs, soit parce que le matériau constituant le noyau est inconnu, soit tout simplement parce qu’entre la théorie et la réalité la marge peut être importante.

Cet appareil pourra rendre de nombreux services et est très simple à construire. Il se base sur mesure indirecte pour déterminer la valeur de L. En effet, il faut avoir entre les mains un fréquencemètre (à la limite un récepteur de trafic dont la fréquence de référence est correctement calibrée). De plus la qualité des mesures va aussi dépendre du soin apporté au montage et de la marge des composants utilisés.

Schéma L-meter inductancemètre (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/64f1 NULL.jpg)

Le texte original an anglais explique tout en détail (http://www NULL.edn-europe NULL.com/print NULL.asp?id=1480) mais voici un résumé. Le montage est constitué de deux amplificateur à émetteur commun montés en cascade qui forment une bascule retrocouplée non saturée. Un étage émetteur commun réalise une inversion de phase et deux étages en cascade forme un amplificateur à rétroaction (feedback) non-inverseuse avec un gain qui provoque une réaction. Sans la présence de l’inductance à mesurer, L, la réaction se passe au courant continu, et le circuit se comporte donc en bascule bistable dans un état ou l’autre. En connectant l’inductance L, on réduit la rétroaction CC positive en dessous du niveau de réaction. Par conséquent la réaction ne peut se passer qu’en courant alternatif et le circuit devient un oscillateur astable.

A noter que la valeur d’inductance minimale qui puisse être mesurée est autour de 1µH,ce qui est élevé mais convient aux montages HF. La limite supérieure est dictée par la résistance interne à l’inductance qui ne doit pas dépasser 70Ω ce qui est beaucoup.

Après avoir mesuré la fréquence (faites le à travers un couplage atténué si vous utilisez un transceiver), vous pouvez utiliser la formule L=50/F avec F la fréquence relevée pour en déduire l’inductance. L’auteur conseil d’utiliser une pile type NiMH ou NiCd dont la tension est plus stable ce qui améliore la précision. La consommation du circuit est de 6mA.

Merci à Arv K7HKL pour l’information.

Nouvel IC-7100 annoncé à Tokyo

Transceiver HF VHF UHF Icom IC-7100

Icom a présenté un nouveau poste mobile HF-VHF-UHF (http://www NULL.icomuk NULL.co NULL.uk/News_Article/3508/17675/) couvrant le 4 mètres en plus des bandes habituelles et incluant un écran tactile! La puissance est de 100 W en HF, 50W en VHF et 35 en UHF. Le DSP est sur la fréquence intermédiaire, le poste est compatible D-Star DV dès la version de base et un TCXO à 0,5ppm est intégré. A noter que la façade est inclinée mais sera toujours séparée du bloc principal (à la manière du TS-480 de Kenwood).

Une plaquette devrait être disponible mais le lien ne fonctionne pas…

Merci DX-World (http://dx-world NULL.net/2012/new-ic-7100/) pour l’info.

Vidéo du TS-990s à la JARL Ham Fair de Tokyo (MAJ)

Le principal salon radioamateur japonais se déroulement actuellement. Les derniers détails concernant le nouveau haut de gamme HF de Kenwood devraient y être dévoilés et la disponibilité officiellement annoncée.

Selon JA7UDE, le prix n’est pas fixé mais la disponibilité est donné pour la fin de l’année. Le TS-990s être au dessus des IC-7700 et FT-5000Dx selon Kenwood… A noter dans les caractéristiques du récepteur principal la FI de 8 248 KHz et le filtre roofing-filter de 270 Hz. Une brochure du TS-990s a aussi été distribuée à la Tokyo HAM Fair, la voici numérisée par JA7DUE (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/TS990BrochureAtTokyoHamFair2012 NULL.pdf).

Voici une très belle vidéo, très longue, où on peut apprécier le TS-990s en fonctionnement. J’aime en particulier l’afficheur secondaire avec panadapter large et l’effet “cadran gradué” très rétro. On y voit aussi l’affichage type oscilloscope sur l’afficheur principal et sa fonction “écran tactile” qui permet de cliquer sur un signal pour le centrer (confirmé par  JH5GHM).

 Video TS-990s à la Tokyo JARL Ham Fair 2012 (http://www NULL.youtube NULL.com/watch?v=SzoumK9k79Y).

Autre vidéo par JA7UDE (http://www NULL.youtube NULL.com/watch?v=SpQVitQEDOM).

Et une troisième (http://www NULL.youtube NULL.com/watch?v=aXKFyRf0X1o).

Source : Groupe Yahoo TS-990s

Utiliser des câbles TV 75 ohms en émission

Hier je feuilletais le forum de Radioamateur.org (http://www NULL.radioamateur NULL.org/forums/index0 NULL.php?url=/forums/index NULL.php%3fshowtopic=29660&view=getnewpost) et je suis tombé sur ce fil de discussion intéressant au sujet des câbles coaxiaux TV ou réception satellite “bon marchés”. Ce qui y est dit me paraît juste et pertinent, mais je souhaite vous faire part de ma propre expérience et ajouter quelques remarques.

Cable 75 ohms au dessus d'un pont détecteur de ROS (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/100_3268 NULL.jpg)Tout d’abord en réception ces câbles sont tout à fait utilisables jusqu’en UHF et les pertes provoquées par la désadaptation entre 50Ω et 75Ω sont dans la plupart des cas négligeables. Bien entendu si vous êtes à la recherche de performances ultimes ou si vous devez utiliser de grandes longueur de câble, une étude plus approfondie mérite d’être faite et une adaptation d’impédance avec un circuit en L peut facilement se faire.

En émission, tout va dépendre de votre objectif, mais l’utilisation de câbles 75 Ω peut être tout à fait pertinente économiquement et techniquement. Ici j’ai parfois du mal à me procurer du câble 50 Ω. En effet, il faut que je me rende à Saigon (4 heures de route) et le revendeur est souvent réticent à me vendre autre chose qu’un touret de 100 mètres. S’il a des chutes disponibles, c’est tant mieux, sinon je dois repasser plus un autre jour. J’ai donc très vite essayé d’utiliser du câble 75 Ω TV/CaTV/Sat qui lui se trouve facilement de bonne qualité et à un prix raisonnable (3 fois moins cher le 50Ω sans compter le déplacement).

Mon utilisation est sur les bandes décamètrique avec une puissance inférieure à 100W. Je ne saurais dire sur des fréquences supérieures ou pour des puissances plus importantes si cela reste pertinent mais j’ai quelques doutes. Le mieux est d’utiliser une longueur de câble qui correspond à la demi-onde. Attention à bien mesurer le coefficient de vélocité du câble car les spécifications annoncées sont parfois imprécises. Par exemple le câble que je trouve est donné comme du RG6 mais son coefficient de vélocité mesuré avec l’ANTAN est de 0,88. La demi longueur d’onde pour 14 MHz est donc de 9,70 mètres, ce qui est très pratique par exemple en portable. Si vous ne pouvez pas avoir de longueur d’onde correspondant à λ/2 (antenne multibande par exemple), ne vous tracassez pas trop car généralement la boîte d’accord interne de votre transceiver rattrapera le coup. Attention toutefois à ne pas utiliser de longueur de câble trop importante car les pertes augmenteront vite. Mon antenne verticale fonctionne très bien du 20m au 10m avec 9,5 mètre de coax 75Ω. Pour l’avoir comparée à d’autres antennes par la suite, je peux vous assurer que le rapport performance/prix de l’ensemble est imbattable. Tant que je reste à 100W je n’ai aucune raison de changer pour du RG-213. A ce propos, j’utilise des connecteurs PL-259 prévu pour le RG-213. Un peu de bricolage est nécessaire mais cela fonctionne très bien.

Je vais toutefois ajouter quelques remarques importantes concernant ces câbles “bon marché” ou “grand public”. Je précise que je mets de côté les produits bas de gamme. En prenant du câble de qualité l’économie par rapport au 50 Ω est déjà substantielle, il ne faut se montrer trop avare non plus!

Tout d’abord contrairement aux câbles prévus pour l’émission, les conducteurs utilisés ne sont pas toujours en cuivre. Presque toujours le feuillard est en aluminium et la tresse en acier ou en aluminium aussi. L’alu est un très bon conducteur, l’acier beaucoup moins. Pour des puissances importantes la faible épaisseur du feuillard se montrera insuffisante et c’est l’acier qui fera la conduction, les pertes résistives augmenteront donc vite. Quant à l’âme du câble (le conducteur central), il est très souvent en acier plaqué cuivre. Pour les fréquences auxquels ces câbles sont prévus, cela ne pose pas de problèmes car à 800 MHz la majorité de la puissance est véhiculée sur la périphérie du conducteur (effet de peau, ou effet pelliculaire (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Effet_de_peau).). A 3,5 MHz ce n’est plus du tout le cas et là encore les pertes résistive montent vite si la fréquence baisse.

Ensuite, un autre problème de câbles en acier ou en aluminium c’est qu’ils sont beaucoup plus difficile à souder (par brasure à l’étain j’entends) que du câble en cuivre étamé. Personnellement je contourne le problème en utilisant des connexions par serrage (type domino) qui sont contrôlées régulièrement.

Pour finir, il faut noter que ces câbles sont plutôt fragiles et ne sont pas toujours prévus pour être malmenés comme les RG58 ou RG213. La faute en incombe d’une part au diélectrique souvent formé de mousse (pour minimiser les pertes en UHF) et à la gaine en PVC blanche moins épaisse en moins souple que la gaine noire.

Une autre utilisation possible de câbles 75 Ω c’est pour la création de lignes de transmission symétriques blindées. L’impédance caractéristique devient alors double de celle du câble simple mais les pertes tout à fait intéressantes. Dans son livre Complete DX’er, W9KNI dit par ailleurs utiliser un tel système pour alimenter ces antennes avec du câble 75Ω haut de gamme de grosse section prévu pour être enterré. Le câble étant surdimensionné on peut tout à fait y faire passer 1kW et l’utilisation d’une ligne symétrique permet de lui faire franchir de grande distances. Bien entendu il faut prévoir une alimentation de l’antenne adaptée aux lignes symétriques et un balun dans le shack pour l’adapter au transceiver. L’économie réalisée par rapport à un câble coaxial 50Ω de qualité équivalente étant très importante, le jeu semble en valoir largement la chandelle. Cette configuration permet aussi de faire franchir aux lignes symétriques des obstacles matériels, et s’avère un bon choix avec antennes types Lévy ou Maria Maluca en utilisant un câble “bon marché” sur des distances courtes.

Pour conclure, oui, moyennant quelques précautions et restrictions, les câbles 75 Ω peuvent être utilisé en émission et c’est tant mieux parce qu’ils sont moins chers!

Nouveau kits chez K5BCQ : ampli linéaire et panadapter pour le SDR2Go

Kees est vraiment très prolifique et il suffit de ne pas aller sur son site web pour que deux nouveaux kits apparaissent. Je l’ai déjà dit, mais ses produits sont d’excellente facture, utilise des composants de bonne qualité et d’un rapport qualité/prix imbattable à mon avis. La documentation est parfois succincte et ses choix de conception peuvent ne pas convenir à tous les besoins, mais vous choisissez en connaissance de cause.

K5BCQ 20W Amplificateur QRP RD16HHF (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/AMPpicture NULL.jpg)Le premier kit (numéro 15 sur la page de Kees (http://www NULL.qsl NULL.net/k/k5bcq/Kits/Kits NULL.html)) est un amplificateur linéaire de 20W à base de RD16HHF1, un peu dans la veine de celui dont je vous parlais il y a quelques jours (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/08/20/amplificateur-qrp-hf-universel/). Celui de K5BCQ ne comporte pas d’étage driver et est prévu pour 1W maxi en entrée (parfait derrière un SoftRock Ensemble RXTX). Il intègre un SOX (VOX PTT) prévu pour passer automatiquement en émission en présence d’un signal CW, mais qui devrait marcher aussi en BLU. La place sur le PCB et les composants sont prévus pour ajouter un atténuateur en Pi de 3dB en entrée, et un circuit de feedback (rétroaction) est prévu. Bien que pensé pour fonctionner en classe A/B, l’ampli peut être réglé pour fonctionner en classe C si vous n’opérez qu’en CW (ou tous signaux similaires comme WSPR) et que vous souhaitez réduire la consommation. Ce kit ne comporte pas de filtre passe-bas mais un kit est disponible en Australie et Kees dispose aussi des PCB correspondant pour 10 $US. Détail intéressant, les prix dépendent du radiateur que vous choisirez et vont de 50 $US sans radiateur à 60 $US avec soit un radiateur passif de qualité soit un radiateur ventilé mais plus petit. Le port est 7$ sans radiateur, plus si vous voulez un radiateur car ce dernier est lourd.

Picture by K5BCQ/W8NUE of a SDR2Go with panadapter add-on kit (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/MiltsLCD NULL.jpg)Le deuxième kit est une addition au SDR2Go, circuit expérimental permettant de faire fonctionner une platine SDR comme le SoftRock de manière autonome (dans l’esprit du SDRCube (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2011/11/28/bientot-noel-pour-le-sdr-cube/) mais plus pour les bidouilleurs). Cette platine supplémentaire permet d’ajouter un écran LCD matriciel 128×64 et d’en faire un affichage type analyseur de spectre par exemple (panadapter ou waterfall). Le prix exceptionnel de 20 $US va faire que tous les propriétaires actuels de SDR2Go vont se ruer dessus. A noter qu’il vous faut votre propre écran LCD (on en trouve sur eBay pour moins de 20$) et bien entendu une platine SDR2Go qui elle coûte 80$ port inclus.

Au passage Kees informe que la version 2 du kit contrôleur Si570 est un peu passée aux oubliettes. La raison n’est à mon avis pas technique (c’est en fait la même version que celle incluse dans le SDR2Go) mais plutôt “commerciale”. Il existe aujourd’hui beaucoup de kits autour du Si570 et en ajouter un n’aurait aucun intérêt. Le kit existant de K5BCQ offre l’avantage de la compacité, de la simplicité et du faible coût…

A noter que si vous êtes intéressés par ces kits mais que vous ne parlez pas (ou pas bien) anglais, je suis prêt à faire gracieusement l’intermédiaire avec Kees. Par contre il vous faudra disposer tout de même d’un bon niveau technique car je ne pourrais pas assurer le support “bas niveau” en français ne disposant pas moi-même de tous les kits sous la main. J’attends pour ma part de rassembler un peu de QSJ pour lui commander le kit Wattmètre QRP qui est une merveille technique, mais les priorités changent…

Le WebSDR de nouveau en ligne

Carte SDR de l'université de Twente (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/IMG_5947a1 NULL.jpg)Merci à VU2DEV pour l’information. Le célèbre WebSDR de l’université de Twente (http://websdr NULL.ewi NULL.utwente NULL.nl:8901/) a repris du service depuis juillet après une coupure de presque 1 an et demi. Au passage une petite mise à jour lui permet maintenant de couvrir de 0 à 29 MHz sans coupures, et l’interface dispose de quelques améliorations (mémoires, squelch…).

L’antenne est une Mini-Whip mais la réception semble souffrir d’un QRM continu sur la bande des 80 mètres. Par ailleurs, quelques petits bogues pourraient encore subsister et provoquer quelques incidents sur le serveur…

L’Espace expliqué aux enfants sur le site de l’ESA

ESA pour les enfants (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/KIDfrOU NULL.jpg)L’Agence Spatiale Européenne a une très belle section de son site web dédiée aux plus jeunes : ESA-Kids (http://www NULL.esa NULL.int/esaKIDSfr/index NULL.html). Mon fils étant féru d’aventures spatiales et d’astronomie il possède déjà pas mal de livres sur le sujet et une parte des informations présentées ne lui étaient pas nouvelles. La grande force du site de l’ESA c’est sa mise à jour au fil de l’actualité et le Focus sur Mars (http://www NULL.esa NULL.int/esaKIDSfr/SEMFUWWJD1E_OurUniverse_0 NULL.html) actuel est très bien réalisé. Autre point fort, la grande richesse documentaire destinée aux enfants un peu plus grands qui leur permet de réaliser de beaux exposés à l’école par exemple.

Problèmes avec le haut-parleur du KX3

Ca faisait un petit moment que je n’étais pas allé faire un tour sur le blog de Julian G4ILO (http://blog NULL.g4ilo NULL.com) et dans son flux RSS sur le blog d’AE5X j’ai vu qu’il y avait pas mal de nouveaux articles.

En particulier un qui relate les défauts constatés par Julian sur la BF du KX3 quand on utilise le haut-parleur (http://blog NULL.g4ilo NULL.com/2012/08/kx3-distorted-audio-problem NULL.html). Ce KX3 est un cadeau qui a été offert à Julian et récupérant peu à peu de sa maladie il se reprend à bricoler.

Modification du boîtier KX3 (http://www NULL.worldwidedx NULL.com/elecraft-kx3/142103-elecraft-kx3-speaker-buzz-fix NULL.html)Une rapide recherche montre que le problème est courant (http://www NULL.worldwidedx NULL.com/elecraft-kx3/142103-elecraft-kx3-speaker-buzz-fix NULL.html) et qu’il ne concerne pas l’électronique (comme sur le K3 dont la BF est détestée par certains) mais bien la mécanique. Y compris sur les archives de la liste de diffusion Elecraft on retrouve plusieurs fois ce défaut ici (http://elecraft NULL.365791 NULL.n2 NULL.nabble NULL.com/KX3-Speaker-Grille-td7558357 NULL.html) et ici (http://elecraft NULL.365791 NULL.n2 NULL.nabble NULL.com/KX3-speaker-distortion-from-mechanical-vibration-td7559450 NULL.html) et encore ici (http://forum NULL.radioamateur NULL.ca/index NULL.php?topic=6262 NULL.120). D’autres problèmes de réglages d’usine semblent exister mais peuvent être réglés (http://www NULL.worldwidedx NULL.com/elecraft-kx3/140921-returning-my-elecraft-kx3 NULL.html) en allant changer certaines valeurs dans les paramètres usines du transceiver sous la conduite d’Elecraft.

La qualité mécanique et la finition des produits d’Elecraft est souvent décriée par certains acheteurs qui la comparent à celle souvent sans faille des produits nippons (si on fait abstraction du bas de gamme qui reste bas de gamme). Une fois filtrés les commentaires idylliques d’acheteurs fans de la marque ou chauvins, on se rend compte qu’à prix équivalent les équipements d’Elecraft mais aussi de Ten-Tec sont souvent moins bien finis (qualités des plastiques, ajustement, ergonomie…). Je ne parle pas là de la qualité de l’architecture électronique ou des performances (le KX3 est en haut du classement de Rob Sherwood (http://www NULL.sherweng NULL.com/table NULL.html)), mais bien de défauts de finition qui à la longue peuvent rendre fous certains OM.

La bonne nouvelle c’est que tant Elecraft que Ten-Tec sont à l’écoute de leurs clients et dans la mesure du possible apporte des solutions logicielles (mise à jour du firmware) que matérielles. Pour le cas de Julian, Elecraft a envoyé sans discuter un nouveau haut-parleur. Point le plus important, ces constructeurs ne font pas sourde-oreille comme c’est souvent le cas des grands groupes japonais. C’est en effet le plus frustrant d’avoir l’impression de passer pour un idiot par un service communication qui réfute tout problème, même si la grande conscience de la qualité des ingénieurs japonais font que le défaut sera corrigé (dans la mesure d’un coût raisonnable, ce qui est une autre histoire).

Enfin pour conclure il faut bien se rendre compte que ce qui fait le prix de nos équipements aujourd’hui ce n’est pas tant le matériel lui-même, car même si les grands constructeurs ont des usines et des services d’achat très performants, les petites séries produites pour le marché radioamateur ne permettent pas de grandes économies. Ce qui fait le coût c’est le temps passé par les ingénieurs sur un projet et la qualité du support technique et de la garantie que l’on aura ensuite. Dans les grands groupes, ce coût est souvent réduit au détriment de celui des services marketing et commerciaux…