Archives par mot-clé : DDS

Prototype balise WSPR à DDS

Prototype kit Balise WSPR DDS XV4Y (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/12/21/prototype-balise-wspr-a-dds/100_3339/)Je suis plutôt satisfait de ma semaine! En grappillant quelques heures entre mes occupations professionnelles j’ai réussi à finaliser la mise au point de ma balise WSPR avec un DDS AD9850 (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/boutique/?slug=product_info NULL.php&products_id=33). Le prototype fonctionne parfaitement et les séquences sont reçues à 100% sur mon ordinateur de contrôle. Les tests sur l’air se sont révélés décevant mais avec moins de 10mW sur 20 mètres, les conditions hivernales et aucune station proche il ne fallait pas non plus rêver. Je vais essayer de bricoler un petit PA d’appoint pour valider les tests.

Un des points sur lequel je bloquais était la quantité de mémoire très restreinte du MSP430G2553. Avec 512 octets on est vite à cours de place pour les variables, d’autant plus que la génération de la séquence de symboles WSPR en consomme plus de 350 à elle seule! Devoir contrôler calculer la séquence WSPR, contrôler le DDS, et l’écran graphique posait pas mal de stress sur le micro-contrôleur. J’ai du réécrire une partie du code et économiser les variables. Les méthodes de programmation moderne nous apprennent à favoriser la lisibilité et la réutilisabilité du code en découpant en fonction ou en créant des classes d’objets. C’est bien beau mais même si les compilateurs modernes optimisent tout cela très bien, cela consomme quand même beaucoup de mémoire. Pas grave sur un micro-ordinateur, mais vite contraignant sur un micro-contrôleur. Les purs et durs programment toujours en assembleur, pour ma part même après 20 ans en ayant débuté à 11 ans sur le microprocesseur 6803 de mon Alice 90 (http://alice NULL.system-cfg NULL.com/) monté à partir de pièces en vrac par F1GUM, la mayonnaise n’a jamais pris…

100_3341

Si maintenant le code fonctionne parfaitement et que le hardware rempli son rôle, il me reste maintenant à voir comment tout agencer pour en faire un kit facile à reproduire et à monter, et à écrire la documentation! Dernier point technique à valider, l’ajout de 4 boutons pour pouvoir le transformer facilement en VFO ou générateur de signal.

Amplificateur QRP 5W pour CW ou QRSS

J’ai toujours dans mes cartons un projet de balise QRSS ou WSPR flexible à base de micro-contrôleur et de DDS. Malheureusement, un de mes colis de composant est toujours bloqué par les douanes bien que j’ai fourni tous les documents nécessaires et leurs traductions. D’autres expédiés après sont arrivés, mais il me manque certains composants pour finir les kits Spectroscope Audio qui m’ont été commandé. Comme je n’aime pas me disperser de trop, j’ai retardé tous les autres projets de kits (station météo, générateur de balise WSPR et balise agile à DDS y compris). J’ai aussi des échantillons qui me sont arrivés (écran graphique, transceiver 2,4 GHz…) mais je ne veux pas commencer à les tester avant de finir les projets en cours. Le problème c’est qu’on va s’acheminer tout doucement vers la mi-décembre et que je vais commencer à avoir beaucoup de travail aux chambres d’hôtes, j’espère ne pas cumuler trop de retard.

Kits and parts 5W PA universel (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/11/qrp_2 NULL.jpg)Tout cela pour dire que je pensais développer mon propre PA classe E à base de Bs170 pour la balise QRSS (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/10/22/amplificateur-qrp-en-classe-d-e-et-f/) mais je crois que je vais changer mes priorités. Je me suis donc mis à rechercher quels étaient les kits disponibles sur le marché capable de sortir environ 1W pour quelques milliwatts en entrée. La classe E choisie pour des raisons d’élégance plus que de contraintes énergétique réelle n’avait plus de raison d’être non plus. Je suis tombé (assez rapidement car le connaissant déjà en fait) sur le kit amplificateur CW 5W proposé par kits and parts (http://kitsandparts NULL.com/qrp_amp2 NULL.php). Il est proposé à 18$ mais doit être accompagné d’un ou plusieurs filtre passe-bas (http://kitsandparts NULL.com/univlpfilter NULL.php) coûtant 8$, port non compris. Kits and Parts a très bonne réputation et les circuits proposés sont éprouvés, je pense que ce sera la meilleure solution pour tout le monde.

Un transceiver 160/80m innovant chez KD1JV

Steve de KD1JV nous a récemment annoncé travailler sur un concept relativement innovant de transceiver 160/80m à conversion directe (http://kd1jv NULL.qrpradio NULL.com/SDDCTR/SDDCTR NULL.htm), pouvant aussi fonctionner en VLF (500KHz par exemple). Ce transceiver rompt assez nettement avec les designs habituellement proposés par Steve et représente quelque part une expérimentation pour lui.

Hybrid VFO by KD1JV, soft DDS and PLL (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/11/VFO NULL.gif)La synthèse de fréquence sera de type hybride, avec un DDS logiciel tournant sur un Atmel ATTiny2313 et produisant une fréquence de 219 KHz. Cette fréquence servira de référence à une PLL (74HC4046) qui stabilisera la fréquence d’un VCO de type R/C à 28MHz. La fréquence de 28MHz sera divisée (par un 74HC4040) pour produire à la fois la fréquence intermédiaire utilisée par le transceiver et la fréquence de comparaison utilisée par la PLL. En faisant varier la référence (produite par le DDS) on pourra ainsi ajuster la FI sur une large bande.

Le mélangeur sera un 74HC4053 (multiplexer analogique, comme dans certains SDR) avec des transformateurs d’isolement en entrée et sorties. Deux filtres 600Hz seront appliquées sur l’audio et un LM386 fournira la BF régulée par un circuit d’AGC. L’émetteur utilisera lui trois BS170 en classe E directement excités par la sortie rectangulaire de la PLL. Un circuit d’alimentation à tension ajustable permettra de faire varier la puissance d’émission.

Steve prévoit environ 50 kits de ce transceiver, pour un prix qui devrait être en dessous des 75$ US. Ce kit utilisera uniquement des composants traditionnels (pas de CMS). il incorporera un affichage LCD, un manipulateur électronique et une commande fréquence rotative. Disponibilité prévue fin novembre.

Nouveau récepteur 40 mètres par KJ6LRR

LRR40 - Kit récepteur 40 mètres par KJ6LRR (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/10/IMG_4006-1 NULL.jpg)Ganesan de KJ6LRR va bientôt proposer en kit un nouveau récepteur pour la bande des 7MHz, le LRR40 (http://homebrewcorner NULL.blogspot NULL.in/p/lrr40 NULL.html). Il attend de recevoir les boîtiers et de finir les tests de conformité pour lancer la production des kits.

Ce récepteur utilise un simple changement de fréquence avec FI sur 4,9152 MHz. L’oscillateur local est un DDS avec un pas descendant jusqu’à 1Hz. La sélectivité est assurée par un filtre 4 pôles à quartz dont la bande passante est ajustable entre environ 200 et 2000Hz.

Pas de prix encore annoncé et deux version en kit ou tout assemblé seront proposées.

Assemblage du Mountain Topper Rig, partie 6 (fin)

Et voilà, mon Moutain Topper Rig est fini, dans sa boîte et fonctionne. Hier après-midi j’ai bouclé mon premier QSO avec JA1NUT. 4000km pour 5W dans la verticale, on ne peut pas demander beaucoup plus pour un premier QSO!

MTR fini monté dans le boîtier (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/100_3189 NULL.jpg)Rien à dire sur l’assemblage des composants traditionnels, aucune surprise. J’ai pris mon temps pour monter ceux ci car j’étais un peu occupé. Heureusement depuis quelques jours les enfants sont à la ferme chez leurs grands-parents et j’ai pu m’y mettre sérieusement après le travail.

Les premiers tests du micro-contrôleur et des circuits de base (manipulateur, afficheur LED…) se sont passés sans problèmes. Par contre en effectuant la calibrage de l’oscillateur de référence du DDS et de la fréquence du BFO j’ai eu une petite déconvenue car d’un seul coup le signal du BFO a disparu! C’était avant-hier soir et il était tard alors j’ai attendu jusqu’au lendemain matin.

Le matin venu, je vérifie et le DDS semble bien fonctionner. Je vérifie et refais toutes les soudures autour des mélangeurs SA612, du DDS… mais rien n’y fait. Je continue divers tests, vérifie les tensions sur les circuits, la continuité de certaines connections et regarde avec un fréquencemètre et une sonde RF si les signaux attendus sont bien là. Tout fonctionne. Le problème était en fait un peu plus bas dans la chaîne où la soudure de la patte de sortie du LM386 était mauvaise. Elle faisait parfois contact (quand je l’ai testé la première fois par exemple) mais pas tout le temps. J’ai donc pu régler les filtres passe-bandes et vérifier que le transceiver fonctionnait bien en réception.

Ensuite en émission j’ai eu un autre petit problème car j’avais utilisé un câble coaxial de liaison de récupération, et celui-ci était en court-circuit. Pas bon du tout, mais le PA du MTR est solide et une fois le câble changé j’ai 5W sur 20m et un peu plus de 4W sur 30 avec une alimentation de 12,5V. Le mieux étant l’ennemi du bien, j’ai décidé de ne pas chercher à améliorer cela. De toutes façons je vais ajouter quelques diodes en série pour diminuer la tension d’alim et la puissance de sortie histoire de ne pas fatiguer le PA (trois petits BS170).

Hier soir j’étais suis un OM comblé! Merci encore à Steve KD1JV pour ce magnifique transceiver. L’audio est très agréable dans le casque de l’iPod, le manipulateur fonctionne parfaitement et l’ergonomie très bonne pour une si petite taille (80 x 55 mm). 4 boutons et un afficheur 8 segments sont plus que suffisants quand on a le talent de Steve. Je savais que les kits de Steve étaient ingénieux et performants, je me demandais tout de même ce qui faisait que certains lui vouaient un tel “culte du QRP”. Quand on a eu entre les mains un de ces kits pour un prix si raisonnable, on comprend vite… Qualité du kit, des composants, de la documentation, performance, ergonomie, assistance sur les groupes de discussions… tout y est pour avoir un réel plaisir tant au montage qu’à l’utilisation.

PS : Oui, je sais, l’installation dans le boîtier pourrait être plus soignée. Je privilégie toujours plus le côté fonctionnel à l’esthétique. Toutefois la construction est suffisamment stable pour être transportée facilement sur le QRA de mes beaux-parents et opérer depuis les rizières en QRP. Reste à faire l’antenne, je cherche toujours après une canne à pêche suffisamment grande mais légère…

Si570 ou DDS, le dilemne de G0UPL – Partie 3

Suite des précédentes parties 1 (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2011/08/24/si570-ou-dds-le-dilemne-de-g0upl/) et parties 2 (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2011/08/30/si570-ou-dds-le-dilemne-de-g0upl-partie-2/) de cet article sur une comparaison entre DDS et Si570.

Consommation électrique

Ni le Si570 ni un DDS ne sont réellement économes quand on parle de la consommation électrique. Les deux vont essayer de vider votre batterie avec gloutonnerie, si vous opérez sur batteries bien entendu.

Le Si570 est annoncé avec une consommation de 120 mA à 3,3 V pour la versions LVPECL, ce qui fait 396 mW. Un ADD9912 d’un autre côté demande deux tensions séparées de 1,8 V et 3,3 V pour ses différentes sections (analogiques et numériques). Chaque tension a différentes consommations, mais la datasheet liste des consommations typiques pour différentes configurations. La consommation électrique est entre 637 mW et 747 mW. L’AD9912 a même une plaque de cuivre exposée à l’extérieur pour aider la chaleur à s’en extraire! N’oubliez pas, ceci est avant même que vous ne preniez en compte que le Si570 intègre déjà sa propre horloge de référence, alors qu’un circuit DDS aura besoin que vous lui en fournissiez une, ce qui ajoutera encore une charge sur l’alimentation électrique.

Quelques uns des DDS plus anciens, moins puissants, ont des besoins plus réduits. Mais comme tout mon comparatif s’est fait autour des circuits DDS du haut du panier, en particulier l’AD9912, je dirais qu’ici le Si570 prend l’avantage.

Coût

Aucun des deux n’est bon marché. Le Si570 a un prix comparable à celui de certains DDS bas de gamme mais pour un DDS haut de gamme comme l’AD9910 ou l’AD9912 que j’ai cité auparavant, vous débourserez nettement plus que pour un Si570. De plus, le DDS demande plus de circuits périphériques comme l’horloge externe, qui a peu de chance de se trouver dans un fond de tiroir. D’un autre côté, si vous êtes un radioamateur rusé (et radin), vous avez l’habitude de demande à Analog Device des échantillons gratuits. Vous n’obtiendrez jamais d’échantillons du Si570 par SiLabs. Tout bien pensé, je pense qu’on peut dire que globalement le Si570 gagne sur le plan du coût.

Autres fonctionnalités

Le Si570 est juste un oscillateur basique. Si vous voulez plus de fonctionnalités, vous voulez un DDS. Regardez les datasheets et vous serez plus qu’étonnés! Contrôlez l’amplitude, contrôlez  la phase et même ajoutez une réductions des spurs. Certains circuits DDS contiennent deux coeurs et sorties, qui peuvent être réglées pour être décalées de 90 degrés en phase (pratique pour un mélangeur à conversion directe de type phasing, regardez l’AD9854 (http://www NULL.analog NULL.com/en/rfif-components/direct-digital-synthesis-dds/ad9954/products/product NULL.html)). Automatisez votre modulation d’amplitude, modulation de fréquence, modulation de phase, balayage de fréquence automatique, et tout un tas d’autres possibilités dont je ne peux même pas souvenir ou comprendre. Vous n’en avez probablement pas besoin, ce sont peut-être juste des paillettes et strass pour faire vendre, mais du point de vue fonctionnalités je pense que vous serez d’accord pour dire le DDS est clairement vainqueur.

Complexité globale

Un Si570 est plutôt simple à utiliser. Donnez lui une tension de 3,3 V, connectez-y votre microcontrôleur, ça y est vous êtes prêt.

C’est pas trop ça avec le DDS! Avec un DDS, vous devez avoir quatre sources d’alimentation séparées, propres et bien régulées, certaines à 1,8 V et d’autres à 3,3 V. Vous avez besoin d’une horloge de référence. Certains composants DDS ont un oscillateur intégré où vous pouvez juste y connecter votre quartz. Toutefois pour les meilleures performances vous voudrez clairement concevoir et construire un oscillateur à 1 GHz, ce qui n’est pas un jeu d’enfant, et l’avoir correctement couplé avec les entrées de la puce. Ensuite vous nécessiterez le filtre de reconstruction (typiquement un passe-bas) à la sortie, et ce dernier doit aussi être soigneusement conçu. La carte par elle-même demande pas mal de soins aussi car il y a beaucoup de circuits HF tout autour de votre DDS.

Oui, utiliser un DDS demande beaucoup plus d’efforts qu’un Si570. Donc du point de vue de la complexité, je dirais que le Si570 est là aussi définitivement gagnant.

En résumé

Après tout cela, voici un résumé de mon avis sur les différents critères par lesquels juger ces deux types d’oscillateur. Gardez à l’esprit que chaque application est différente! Dans certaines, certains de ces critères ne sont pas importants du tout, ou bien vos propres priorités sont claires (et opposées à ma conclusion). Dans d’autres applications, vous devez faire face à des compromis inévitables. Performances et complexité, fonctionnalités et coûts, etc. Pour conclure quand même, je vais donc généraliser et travailler de manière bipolaire en donnant mon gagnant pour chaque catégorie sans tenir compte des autres. Je vous laisse juge des priorités selon vos applications.

Catégorie Gagnant
Facilité de construction Si570
Forme d’onde en sortie DDS
Gamme de fréquence Si570
Précision et stabilité en fréquence DDS
Agilité en fréquence DDS
Interface de programmation DDS
Performances : Pureté spectrale Si570
Performances : Bruit de phase DDS
Consommation électrique Si570
Coût Si570
Autres fonctionnalités DDS
Complexité glogale Si570

D’autres lectures

Pour une saine lecture pleine d’inspiration à propos d’un projet de récepteur aux performances ultimes, décrivant les raisons pour lesquelles Martein de PA3AKE a choisi le DDS AD9910 pour son oscillateur, merci de visiter son site (http://www NULL.xs4all NULL.nl/~martein/pa3ake/hmode/). Pour les kits Si570 jetez un oeil chez SDR Kits (http://www NULL.sdr-kits NULL.net/). Il y a des tas de kits DDS disponibles sur la toile, utilisez votre moteur de recherche préféré pour les trouver. Pour d’autres informations intéressantes et des discussions à propos du Si570, aller sur la page Si570 d’Andy G4OEP (http://g4oep NULL.atspace NULL.com/si570index/si570index NULL.htm); tout comme Martein PA3AKE, Andy ne fait jamais les choses à moitié.

Mon favori

Ce qui est le mieux dépend vraiment de vos besoins. Mais si vous êtes toujours en train de me lire, et que vous pensez que je dois quand même donner ma préférence globale, je dirais le DDS. C’est juste comme une couleur préférée, ou un chiffre porte-bonheur, il n’y a aucune vraie raison. C’est juste celui que je préfère!

Si570 ou DDS, le dilemne de G0UPL – Partie 2

Suite du précédent article (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2011/08/24/si570-ou-dds-le-dilemne-de-g0upl/) sur une comparaison entre DDS et Si570.

Performances : Pureté spectrale (spurs)

Le Si570 est un oscillateur avec boucle à verrouillage de phase numérique (DPLL) qui produit un signal de sortie rectangulaire. Comme tous les signaux rectangulaires, il est composé d’une fondamentale plus un “peigne” très riche formé par ses nombreuses harmoniques impaires. Si une forme d’onde sinusoïdale est nécessaire et que la plage d’opération est étroite, les composantes indésirables (spurs) peuvent être éliminées par filtrage, et elles seront bien entendu à une distance raisonnable de la fréquence centrale (i.e. à 3, 5, 7… fois la fréquence de la fondamentale). Il y a aussi un peu de puissance présente aux harmoniques paires car la sortie n’est pas garantie pour être une forme d’onde carrée parfaite avec un rapport cyclique de 50%. Les autres composantes indésirables sont très faibles pour le Si570 et ne sont normalement pas considérées comme problématiques.

Les puces DDS ont une mauvaise réputation pour les composantes indésirables! Ceci parce que la forme d’onde en sortie est obtenue par approximation à partir d’une série de niveaux discrets, qui sont ensuite filtrés extérieurement au circuit par votre filtre passe-bas. Le process est de manière inhérente une approximation de la sinusoïde idéale , ce qui génère une réponse impure. Les composantes indésirables sont nombreuses et de différentes amplitudes, elles peuvent aussi se présenter très proche de la porteuse, donc vous ne pourrez pas totalement les éliminer par filtrage.

Certains des DDS Analog Device les plus modernes incluent une technologie “SpurKiller”, comme sur le AD9912 avec deux canaux SpurKiller. Ceci sont en fait deux coeurs DDS en parallèle, dont les fréquences, amplitudes de sortie et phases peuvent être réglées de telle manière que si votre application peut prédire ou mesurer la localisation des impuretés, vous pouvez choisir les deux plus gênantes et les éliminer par annulation. Je pense que la gamme de possibilités pour lesquelles ceci sera réellement utile est quelque peu limitée. La datasheet mentionne que cette fonctionnalité agit de manière optimale avec une légère différence entre chaque circuit, ce qui limiterait son efficacité dans beaucoup d’applications pratiques.

L’importance des problèmes de pureté spectrale dépend principalement de deux facteurs : la résolution du CNA (DAC) et la proportion de la fréquence de sortie relativement à la fréquence de l’oscillateur de référence. Les CNA vont typiquement de 10 bits dans les composants plus anciens jusqu’à 14 bits dans un circuit haut de gamme comme le AD9912. Un CNA de meilleure résolution produira moins de composantes indésirables. De la même manière, si la fréquence de l’oscillateur de référence est très haute vis-à-vis de celle de sortie, les impuretés sont réduites. Le AD9912 peut fonctionner avec une référence montant jusqu’à 1 GHz. Pour une sortie dans la gamme HF de 0 à 30MHz, les impuretés sont très minimes. Pour les VHF ou UHF, elles peuvent être plus gênantes bien sûr. Pour un usage radioamateur, même sur un DDS bas de gamme, les composantes indésirables ont peu de chance d’être un problème dans un usage en émission seule, parce qu’elles sont de niveaux inférieurs aux seuils réglementaires pour les équipements radioamateurs. Dans des applications de réception, les impuretés vont se manifester sous forme de birdies (porteuses fantômes) dans le récepteur et sont un problème plus sérieux. Toutefois, pour un récepteur HF et si vous utilisez un DDS moderne comme l’AD9912 avec une horloge de référence à 1 GHz, alors les composantes indésirables seront très faibles et il est peu probable qu’elles soient audibles dans la plupart des cas.

Un DDS haut de gamme avec une conception soignée ne présentera pas de réponses indésirables dans un cadre limité de circonstances (c-a-d en HF). Le Si570 gagne cette fois car lui il n’a aucun problème de pureté spectrale du tout.

Performances : Bruit de phase

Le bruit de phase peut être vu comme un élargissement de la ligne verticale parfaite que vous devriez voir avec un analyseur de spectre si vous regardez le signal de sortie d’un oscillateur. Une raison pour laquelle c’est si important dans récepteur, c’est qu’il se mélange avec les signaux forts quelques kHz plus loin que le signal désiré pour produire un bruit de fond (plancher de bruit) élevé, qui peut alors facilement cacher un signal faible que vous voudriez écouter. Pour un récepteur de haute performance, il est primordial d’avoir un oscillateur au bruit de phase le plus faible possible.

Les performances des DSS en terme de bruit de phase sont généralement vraiment bonnes. Il y a un peu de jigue (jitter) ajoutée par les imperfections inhérente à l’approximation numérique de la forme d’onde et un peu de bruit de phase ajouté dans des proportions limitées par les imperfections du circuit numérique. Par ailleurs, le bruit de phase d’un DDS ne peut être qu’aussi bon (en réalité un brin moins bon) que celui de l’horloge de référence. Typiquement ce serait un oscillateur à quartz, et les quartz, ayant un Q très élevé, ont de très bonnes performances en terme de bruit de phase. Donc en général, le DDS est considéré comme une technologie à faible bruit de phase.

Beaucoup de puces DDS intégrent un multiplicateur à PLL pour l’horloge de référence. Ce dernier peut être utilisé pour fournir une référence interne à très haute fréquence, jusqu’à la limite donnée pour le composant (c-à-d 1GHz pour l’AD9910), à partir d’une horloge en entrée bien plus faible. Rappelez-vous qu’une horloge de fréquence élevée est meilleure pour une meilleure pureté spectrale, donc le multiplicateur peut être utile dans ce but. Cela peut simplifier grandement votre architecture, mais au prix d’un bruit de phase additionnel dans le processus interne de multiplication par la PLL. Une multiplication de fréquence dans chaque cas comporte un minimum théorique de 6dB par octave (ou 20dB/decade) de pénalité en terme de bruit de phase, mais si vous utilisez la PLL interne vous serez au dessus de ça. En conclusion pour de meilleures performances en bruit de pahse, laissez la PLL en dehors de cette affaire et construisez votre propre oscillateur externe de référence à haute fréquence.

Le Si570 est construit sur une technologie à PLL, qui en principe a un bruit de phase bien plus élevé. Toutefois, dans le Si570, ils minimisent le bruit de phase grace à un design soigné et en utilisant une boucle à bande très étroite. C’est la raison de la présence du long délai (10ms) de sélection de la fréquence. En conséquence le bruit de phase du Si570 est plutôt respectable est sera adéquat pour beaucoup d’usages.

Que dire d’une comparaison entre DDS et Si570 ? Les informations sur les performances en terme de bruit de phase dans certaines des datasheets de DDS sont plutôt limitées. Souvent ils montre le “bruit de phase résiduel”, ce qui veut dire le bruit de phase additionnel qui est ajouté à celui du à l’horloge de référence par le fonctionnement du DDS lui-même. Ce n’est pas le même que le bruit de phase réel que vous observerez sur le signal de sortie – pour cela vous devez aussi ajouter le bruit de phase de l’oscillateur de référence – et donc ce n’est pas directement comparable au bruit de phase d’un Si570. Néanmoins, certaines datasheet de composants DDS donnent un graphique de bruit de phase absolu, et un exemple de ceci est l’AD9912 qui montrent le bruit de phase en sortie pour différentes fréquences de sortie en assumant l’utilisation d’un oscillateur haute performance de Wenzel (http://www NULL.wenzel NULL.com/) à 1 GHz. La datasheet du Si570 a une table de bruit de phase pour trois fréquences de sortie (120 MHz, 156,25 MHz, 622,08 MHz).

Il est important de se rappeler que quand une fréquence est divisée, le bruit de phase lui aussi diminue de 6dB par octave (ou 20dB par décade). Alors dans n’importe quelle comparaison, nous devons prendre ceci en compte si les fréquences mesurées ne sont pas les mêmes. Dans notre exemple de comparaison, j’ai choisi de mettre en regard les données du Si570 à 156,25 MHz avec un graphique de la datasheet de l’AD9912 à 171 MHz. Pour être rigoureux, je devrait faire un ajustement pour cette différence en fréquence (i.e. 156,25 MHz et 171 MHz) en faisant quelques calculs pour les 6 dB/octave. Cela dit, elles sont suffisament proches pour que cela ne fasse qu’environ 1 dB de différence, ce qui dans tous les cas reste dans les marges d’erreur de la précision que je peux avoir en lisant les valeurs depuis le graphique de la datasheet de l’AD9912. En conséquence je vais ignorer cette compensation. Cette petite imprécision pourrait pencher en faveur du Si570 qui a ici la fréquence la plus basse.

Voilà donc une table des valeurs pour 156,25 MHz issues de la datasheet du Si570, et les valeurs correspondantes lues depuis le graphique de la datasheet de l’AD9912. Ces résultats peuvent être considérés comme étant reproductibles avec les deux composants à d’autres fréquences, une fois proprement mis à l’échelle avec 6 dB par octave (20 dB par décade). Les unités du bruit de phase sont en dBc/Hz.

Décalage Si570 AD9912
100 Hz -105 -125
1 kHz -122 -138
10 kHz -128 -148
100 kHz -135 -157
1 MHz -144 -162
10 MHz -147 -163

Ici, les mêmes résultats, présentés sur un graphique :

Comparaison du bruit de phase entre AD9912 et Si570

Ici, la conclusion est qu’un DDS de haut de gamme avec un oscillateur de référence de haute qualité et un bon design (AD9912 avec horloge à 1 GHz), peut dépasser les performances du Si570 de 20 dBc/Hz. Toutefois, je dirais que pour la majorité des applications les performances de bruit de phase du Si570 seront suffisantes, et probablement meilleures que celles de beaucoup de transceiver commerciaux “boîte noire” proposés sur le marché.

Finalement, grace aux excellentes performances de la technologie DDS, je déclare le DDS vainqueur pour cette épreuve.

La suite dans la partie 3. Pour les plus impatients vous pouvez lire la version originale en anglais (http://hanssummers NULL.com/ddssi570 NULL.html), sinon il faudra attendre la semaine prochaine…

Si570 ou DDS, le dilemne de G0UPL – Partie 1

Je vous propose ici une petite traduction d’un article original écrit par Hans Summers de G0UPL (http://www NULL.hanssummers NULL.com/ddssi570 NULL.html). J’ai bien aimé cet article dont le contenu est instructif et j’en ai surtout apprécié le ton décontracté. Lorsque je lui ai demandé son autorisation, Hans a souhaité me préciser qu’il s’agissait plus d’un genre de pied de nez plutôt qu’un article sérieux et théorique. Le débat semble passionner certains et même si ses arguments sont justifiés il ne tient pas à établir son choix personnel comme un dogme. Je laisse la parole à Hans…

Le Si570 est un circuit relativement récent fait par Silicon Labs. C’est un composant très petit contenant un oscillateur de référence à quartz, une boucle à vérouillage de phase (PLL), et une interface I2C afin qu’il puisse être programmé pour n’importe quelle fréquence entre 10MHz et 945MHz (fréquences au choix jusque 1.4GHz). Les circuits à synthèse digitale directe (DDS), comme ceux du leader du marché Analog Devices, sont dans la place depuis plus longtemps. Ils représente un type très différent de composant, même si les deux sont des oscillateurs. En conséquence le meilleur choix dépend grandement de l’application. Voici mon avis à propos des avantages et inconvénients relatifs qui peuvent être des facteurs importants de décision.

Projets

DDS expérimental de G0UPL (http://www NULL.hanssummers NULL.com/dds NULL.html)
DDS expérimental de G0UPL

Emetteur QRSS à base de Si570 par G0UPL (http://www NULL.hanssummers NULL.com/qrss570 NULL.html)
Emetteur QRSS à base de Si570 par G0UPL

Données de référence (bibliographie)

Analog Devices DDS page (http://www NULL.analog NULL.com/en/rfif-components/direct-digital-synthesis-dds/products/index NULL.html)

Analog Devices AD9910 DDS datasheet (http://www NULL.analog NULL.com/static/imported-files/data_sheets/AD9910 NULL.pdf)

Analog Devices AD9912 DDS datasheet (http://www NULL.analog NULL.com/static/imported-files/data_sheets/AD9912 NULL.pdf)

Silicon Labs (http://www NULL.silabs NULL.com/)

Si570 datasheet (http://www NULL.silabs NULL.com/Support%20Documents/TechnicalDocs/si570 NULL.pdf)

Facilité de construction

Comparaison du format des circuits (les photos ne sont pas à l’échelle).

DDS ADD9910 (QFP 100)
DDS ADD9910 (QFP 100)

Si570 (package 7x5 mm)
Si 570 (package 7x5 mm)

Le Si570 est gagnant ici. Il a 8 broches, et bien que ce soit une composant à montage en surface de petite taille, vous pouvez le souder de manière raisonnablement facile même sans circuit imprimé. D’un autre côté, tous les circuits DDS modernes sont en format CMS seulement, par exemple ce DDS AD9910 de 100 broches. Souder celui-ci pattes en l’air serait un vrai défit. Même les générations précédentes de DDS avec des CMS à 28 broches n’étaient pas si faciles que ça à manipuler.

Allure du signal de sortie

Le Si570 a un signal de sortie rectangulaire. Souvent ça convient, par exemple, si vous voulez alimenter un mélangeur : beaucoup de mélangeur opère dans de meilleures conditions si le VFO a un signal rectangulaire. Si vous voulez une belle sinusoïde, il vous faudra alors beaucoup de filtrage passe-bas pour éliminer toute la suite de riches harmoniques.

Les circuits DDS ont une sortie sinusoïdale : elle est générée en sortie par une succession rapide de tension analogiques grâce à un Convertisseur Numérique-Analogique (CNA ou DAC en anglais), qui simule une sinusoïde. Beaucoup de circuits DDS ont un comparateur intégré qui peut être facilement utilisé pour changer la sinusoïde en signal carré si c’est ce dont vous avez besoin. Gardez toutefois à l’esprit que vous aurez d’un filtre passe-bas d’anti-crénelage (ou anti-aliasing) sur la sortie du DDS pour produire un signal propre.

Déclarer le gagnant… dépend de votre application. Si vous voulez une forme d’onde de sortie rectangulaire, le Si570 est parfait. Le DDS convient aussi (s’il est équipé d’un comparateur), pour cette raison mon gagnant c’est le DDS.

Gamme de fréquence

Un DDS descendra jusqu’au courant continu ou presque. La limite haute pratique d’un DDS étant normalement considérée à 40% de son horloge de référence à quartz. C’est une limitation de la synthèse numérique de la forme d’onde, qui est un processus d’échantillonage (voir théorème de Shannon-Nyquist). Les fréquences plus hautes que 40% de l’horloge de référence sont aussi possible en sortie du DAC qui n’est pas filtré, et un signal peut en être extrait avec un filtrage passe-bande adéquat au lieu d’un filtrage passe-bas traditionnel. Les sorties comme celle-ci demande un design plus soigné et les performances ne sont jamais aussi bonnes.

A l’opposé, le Si570 autorise n’importe quelle fréquence entre 10MHz et 945MHz, et une sélection plus limitée de fréquences jusqu’à 1,4GHz. J’ai entendu dire que l’utilisation en dessous des 10 MHz donnés par le constructeur est possible, mais je ne l’ai pas confirmé moi-même.

Ici je dirais que le DDS pourrait gagner si vous voulez être libre de descendre jusqu’à des fréquences très basses, mais le Si570 gagnerait si votre utilisation demande des fréquences très hautes, ou une plage de fréquences continue jusqu’au delà des UHF. Cela dit, parce que le Si570 a une gamme si large et pratique, je le déclare vainqueur.

Stabilité en fréquence

Un DDS a besoin d’une horloge de référence, qui lui est normalement fournie au travers d’un oscillateur à quartz à haute stabilité. C’est à vous de prévoir l’oscillateur de référence. Vous pouvez le faire aussi stable que vous le voulez. L’asservir à un GPS, à un étalon au Rubidium, le mettre dans un four à température constante… comme vous le souhaitez.

Le Si570 a son propre oscillateur à quartz intégré. La différence c’est que vous n’avez pas beaucoup de contrôle sur celui-ci. Vous ne pouvez pas l’ajuster pour être pile sur la fréquence, vous ne pouvez pas l’asservir à une référence GPS (http://www NULL.hanssummers NULL.com/gpsref NULL.html). (Il dispose tout de même d’un petit ajustement de fréquence via l’entrée ADC, mais c’est à vous de mesurer la fréquence réelle, la comparer à un standard et estimer une tension de correction – ce n’est donc pas une vraie solution sauf avec un effort important). Dans ma balise QRSS contrôle par Si570 (http://www NULL.hanssummers NULL.com/qrss570 NULL.html) j’ai trouvé que le Si570 était déjà plutôt précis et stable. Quelques Hertz à côté de la fréquence à 10.140MHz et il ne semblait pas dériver de manière perceptible avec les variations de la température ambiance de la pièce, je n’ai toutefois pas fait de mesures rigoureuses.

A mon avis, si vous avez besoin de stabilité et précision, le DDS gagne ici, parce que vous pouvez le rendre aussi stable et précis que vous le voulez.

Agilité en fréquence

La fréquence d’un DDS peut-être fixée quasi instantanément (tout du moins, aussi vite que vous pouvez la transmettre au circuit intégré)! La plupart des DDS ont une résolution de syntonisation sur 32 bits, et certains même sur 48 bits (comme l’AD 9912) ce qui vous donne une résolution proche de quelques micro-Hz, si vous en avez un jour besoin!

Le Si570 peut aussi être syntonisé par pas très petits mais la fréquence ne change pas instantanément. Quand vous faites un changement de fréquence, il y a un délai qui peut aller jusqu’à 10ms (0,01s) pendant que la PLL interne se vérouille sur la nouvelle fréquence. Cela peut produire un petit clic ou piaillement dans la BF, par exemple, si vous utilisez le Si570 comme un VFO pour votre récepteur. Le Si570 peut aussi être syntonisé beaucoup plus rapidement (100 fois plus vite) pour de petits pas compris dans les  3 500 parties par million (ppm) de la fréquence centrale (NDT : Soit 49KHz à 14 MHz). Dans cas, le temps de verrouillage est inférieur à  0,1ms (100µs).

Ce réglage retardé du Si570 peut le rendre impropre à certaines applications comme les modes de communication numériques où la fréquence doit être changée très vite, ou l’opération en mode “SPLIT”, ou même la télégraphie QSK avec un décalage entre émission et réception (bien que ceci a peu de chances de dépasser les 3 500 ppm).

En conséquence pour l’agilité en fréquence c’est le DDS qui gagne largement si votre usage le demande : changement de fréquence parfait en un clin d’oeil!

Interface de programmation

Les circuits DSS ont une interface de programmation série, et la programmation est aisée. Certains supportent aussi une interface de commande parallèle (un octet à la fois). J’ai construit un générateur DDS qui peut se faire sans micro-contrôleur du tout (voir ici (http://www NULL.hanssummers NULL.com/dds NULL.html)) mais en principe vous utiliserez un micro-contrôleur.

Le Si570 a une interface I2C, et programmer la fréquence est un peu plus délicat, mettant en oeuvre certains calculs de différentes valeurs de diviseur/multiplicateur et la fréquence de l’oscillateur interne contrôlé numériquement. C’est un peu plus complexe que l’envoi d’un simple mot octal pour programmer le DDS, qui est juste une fraction de la fréquence de l’horloge de référence.

Le Si570 n’est quoi qu’il en soit pas un problème si vous êtes raisonnablement compétent pour programmer des micro-contrôleurs, mais un DDS est plus simple et je pense qu’il prend la tête ici.

La suite dans la partie 2. Pour les plus impatients vous pouvez lire la version originale en anglais, sinon il faudra attendre la semaine prochaine…