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Amplificateur Audio à composants discrets par K7HKL

Aujourd’hui, la plupart des montages de récepteur utilise des amplis audio en circuit intégré comme l’omniprésent LM386 (ou LM380) (http://www NULL.rason NULL.org/Projects/icamps/icamps NULL.htm). Bon marché, plutôt facile à utiliser ils font partie des composants que certains placent sur un circuit sans y réfléchir. D’autres circuits comme le TDA2003 ou le TDA2030 (HiFi) de STM ou le sont plus performants, aussi bon marché et pas beaucoup plus compliqués à utiliser, mais on ne sait trop pourquoi ils n’ont pas la faveur des auteurs. Dans les appareils modernes, des circuits bien plus petits et plus efficaces sont maintenant utilisés, ils sont souvent difficiles à trouver et à monter (CMS).

Ampli Audio transistor K7HKL (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/11/Discrete_AF_Amp_K7HKL NULL.png)Un des points noirs du LM386 est sa tendance à auto-osciller quand il est en mode “gain élevé” (30dB). La distorsion est élevée (on s’en doute), les ronflettes se font entendre et surtout les “oiseaux” (birdies) font leur apparition. C’est le cas du design du Bitx. Arv Evans de K7HKL a donc décider de le remplacer dans ces circuits par un modèle de son invention, en utilisant que des composants discrets. Si vous ne visez qu’une puissance réduite (écoute au casque ou petit HP), une paire de 2n3904-2n3906 fait l’affaire et le gain est d’environ 30dB aussi.

Pour les amateurs du genre, N1HFX propose lui un “pot-pourri” de circuits de ce style avec différentes topologies (http://www NULL.rason NULL.org/Projects/transaud/transaud NULL.htm).

Les pages Bitx de F8VOA et K7HKL

Bitx 80-40 F8VOA (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/09/FRONT-PANEL-PAINT NULL.jpg)Marc F8VOA a mis à jour son site web et nous présente sa version bi-bandes 80 et 40 mètres du Bitx (http://www NULL.qsl NULL.net/f8voa/BITIX%208040 NULL.html). Attention les yeux, c’est du beau travail, 100% fait maison. Tout est détaillé section par section avec les valeurs pour chaque composant. Une très belle source d’information.

Une autre page que j’avais dans mon bookmark mais que je ne crois pas encore avoir partagé c’est celle d’Arv K7HKL (http://qrp NULL.webhop NULL.net/BITX_home/BITX NULL.html). K7HKL est lui aussi un technicien de haut niveau et qui est très actif dans la communauté du Bitx. Il est l’auteur des incarnations BITX20A et BITX17A proposées chez Hendricks QRP kits (http://www NULL.qrpkits NULL.com/bitx20a NULL.html). Bien que très riche en information (en anglais), cette page est par contre beaucoup moins bien organisée et donc plus difficile à lire…

L’inductancemètre du pauvre

Le titre peut prêter à sourire mais vu le coût du montage que je vous propose et sa précision somme toute relative, il me paraît juste.

Nous sommes tous confrontés à devoir mesurer des inductances soit parce que nous ne savons plus en lire les valeurs, soit parce que le matériau constituant le noyau est inconnu, soit tout simplement parce qu’entre la théorie et la réalité la marge peut être importante.

Cet appareil pourra rendre de nombreux services et est très simple à construire. Il se base sur mesure indirecte pour déterminer la valeur de L. En effet, il faut avoir entre les mains un fréquencemètre (à la limite un récepteur de trafic dont la fréquence de référence est correctement calibrée). De plus la qualité des mesures va aussi dépendre du soin apporté au montage et de la marge des composants utilisés.

Schéma L-meter inductancemètre (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/64f1 NULL.jpg)

Le texte original an anglais explique tout en détail (http://www NULL.edn-europe NULL.com/print NULL.asp?id=1480) mais voici un résumé. Le montage est constitué de deux amplificateur à émetteur commun montés en cascade qui forment une bascule retrocouplée non saturée. Un étage émetteur commun réalise une inversion de phase et deux étages en cascade forme un amplificateur à rétroaction (feedback) non-inverseuse avec un gain qui provoque une réaction. Sans la présence de l’inductance à mesurer, L, la réaction se passe au courant continu, et le circuit se comporte donc en bascule bistable dans un état ou l’autre. En connectant l’inductance L, on réduit la rétroaction CC positive en dessous du niveau de réaction. Par conséquent la réaction ne peut se passer qu’en courant alternatif et le circuit devient un oscillateur astable.

A noter que la valeur d’inductance minimale qui puisse être mesurée est autour de 1µH,ce qui est élevé mais convient aux montages HF. La limite supérieure est dictée par la résistance interne à l’inductance qui ne doit pas dépasser 70Ω ce qui est beaucoup.

Après avoir mesuré la fréquence (faites le à travers un couplage atténué si vous utilisez un transceiver), vous pouvez utiliser la formule L=50/F avec F la fréquence relevée pour en déduire l’inductance. L’auteur conseil d’utiliser une pile type NiMH ou NiCd dont la tension est plus stable ce qui améliore la précision. La consommation du circuit est de 6mA.

Merci à Arv K7HKL pour l’information.