Les amateurs d’opérations avec de très petits puissances (QRP) sont toujours à la recherche de l’efficacité énergétique maximum. En effet, souvent le QRP est synonyme de portable, et l’encombrement des batteries (ou de la source d’alimentation) doit être réduit au maximum.
(http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/10/Schéma_classe_E_NA5N NULL.jpg)Alors que la plupart des transceivers HF du commerce utilisent des amplificateurs en classe B (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Classes_de_fonctionnement_d), voire parfois en classe A (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Classes_de_fonctionnement_d) pour les hauts de gamme, les classes D, E et F sont devenus le nouveau Eldorado des concepteurs d’amplificateurs de puissance pour postes QRP. Avant de continuer, il est important de noter que l’éclosion de ces technologies n’est pas due au seul travail des amateurs. En effet, à part la télégraphie, il est un autre domaine des radiofréquences où la linéarité n’est pas requise comme en BLU, c’est celui de la transmission de données dans les technologies de téléphonie mobile (GSM, CDMA…). Là encore, contrairement aux applications FM ou RADAR qui peuvent elles aussi se passer de linéarité, c’est la consommation énergétique qui prime pour garantir la meilleure autonomie du terminal.
Parmi les différents projets de kits électroniques que j’ai en tête il y en a qui consiste à proposer un émetteur QRSS (une balise) utilisant un DDS contrôlé par micro-contrôleur MSP430. Il y a d’un côté la partie “modulation” par le micro-contrôleur qui est déjà au point, ensuite la partie contrôle du circuit DDS sur laquelle je vais plancher dès que j’aurais reçu mes échantillons, et puis il y a la partie amplificateur de puissance pour laquelle je suis toujours en recherche d’information.
J’aimerai bien faire produire 1W à cet amplificateur, histoire d’avoir de la marge et de pouvoir le faire fonctionner confortablement à des niveaux inférieurs si nécessaire. Plusieurs schémas existent déjà et me plaisent bien, mais conformément à mon habitude j’aime bien beaucoup me documenter avant de me lancer dans un projet. Je partage donc avec vous quelques documents glanés au fil de mes recherches. Tout d’abord il y a cette présentation du très prolixe Dan Tayloe N7VE (http://www NULL.norcalqrp NULL.org/files/class_e_amplifiers NULL.pdf) qui part des notions de base des amplificateurs classe E pour parler de leurs défauts et surtout des solutions qui existent pour compenser ces défauts. Ensuite, cet article de Paul Harden NA5N couvre les classes C, D, E et F (http://www NULL.aoc NULL.nrao NULL.edu/~pharden/hobby/_ClassDEF1 NULL.pdf) en comparant les amplificateurs MOSFET aux classiques amplificateurs à transistors bipolaires. Plus théorique, elle est un must pour ceux qui sont étrangers à ces technologies. Pour finir, celui-ci par Gerard Borg est plus pratique (http://users NULL.cecs NULL.anu NULL.edu NULL.au/~Gerard NULL.Borg/engn4545_borg/VHFPA/2N7000/2N7000_CLASSE NULL.pdf), et je pense qu’il servira de base à mes travaux….