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C.H.I.P. : Un ordinateur embarqué (style Raspberry-Pi) pour 9$

CHIP board AllWinner A13 (Ars Technica) (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2015/05/move-over-raspberry-pi-this-startup-is-building-a-9-computer/)Selon Ars Technica, la startup américaine Next Thing travaille sur un équivalent du Rasperry Pi mais pour un prix plancher de 9 USD (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2015/05/move-over-raspberry-pi-this-startup-is-building-a-9-computer/). C’est en fait un “à-côté” d’un projet existant, mais ils se sont dit qu’ils pourraient en faire profiter la communauté et ont placé le projet sur KickStarter où il a rencontré un succès énorme avec plus de 627 000$ levés à ce jour depuis 12 000 contributeurs. Les lots de productions prévus pour décembre 2015 sont bientôt épuisés et les commandes arrivent pour ceux de janvier 2016!

Cette carte beaucoup plus petite que la plupart de ses consoeurs embarquement un CPU AllWinner A13 à 1GHz (simple-coeur Cortex A8 et GPU Mali400) , 512Mo de RAM et 4Go de Flash pour la mémoire de masse. Elle intègre WiFi et Bluetooth ainsi qu’une sortie vidéo composite en plus du port USB habituel. Avec un adaptateur, vous pouvez aussi brancher un écran HDMI ou VGA.

PocketCHIP AllWinner A13 (Ars Technica)Des compléments sont disponibles avec le PocketC.H.I.P. qui le transforme en mini-tablette (plutôt au format GameBoy) avec écran tactile 4,3″ 470×272, batterie 3000mAh, mini clavier à membrane, connecteurs GPIO… Le paquet comprenant un Pocket CHIP et une carte CHIP est disponible pour les contributions à partir de 49$.

A noter qu’à part pour les USA où la livraison est à 5$, c’est 20$ de frais de port, ce qui limite un peu l’intérêt pour les paquets les moins chers…

Nouveau micro-contrôleur Atmel avec une autonomie sur piles mesurées en dizaines d’années

Atmel SAM L21 (Photo Ars Technica) (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2015/04/atmel-640x427 NULL.jpg)Atmel a annoncé il y a quelques jours une nouvelle famille de circuits intégrés basés sur une architecture ARM Cortex M0. L’objectif visé par les nouveaux micro-contrôleurs SAM L21 (http://www NULL.atmel NULL.com/products/microcontrollers/arm/sam-l NULL.aspx) est une consommation extrêmement basse de l’ordre de la dizaine d’années. On parle de consommations situées entre 35µA/MHz en fonctionnement et 200nA en veille profonde. C’est environ 4 fois mieux que les meilleurs circuits actuels en utilisation, et le gain en veille profonde est encore plus important. En effet, alors qu’habituellement on se contente d’éteindre l’horloge interne des circuits, les SAM L21 permettent de complètement déconnecter certaines parties du circuit-intégré tout en permettant aux autres de continuer à communiquer, réduisant ainsi les pertes par fuites à presque zéro.

Cette nouvelle puce dispose d’un coeur Cortex M0 32 bits à 42 MHz, jusqu’à 256Ko de mémoire Flash, jusqu’à 32Ko de mémoire SRAM et jusqu’à 8Ko d’une autre mémoire SRAM spéciale qui reste alimentée même dans le mode veille le plus profond. En plus des périphériques habituellement trouvé dans les MCU (ADC et DAC 12bits, GPIO, USB, I2C, SPI, UART…) qui sont paramétrables, le L21 dispose de la gestion d’interface tactiles, d’un circuit spécial pour le chiffrement AES et d’un Générateur de Nombres Aléatoires Véritables (TRNG, True Random Number Generator). Ceci la rend donc parfaitement adapté pour les systèmes embarqué et les commandes à distance sécurisées.

L’article d’origine provient d’Ars Technica (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2015/03/new-arm-powered-chip-aims-for-battery-life-measured-in-decades/).

Encore plus petit et moins cher : le Rapsberry Pi A+

Raspberry Pi A+ (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2014/11/A-_Overhead-500x333 NULL.jpg)La fondation Rapsberry vient de lancer une mise à jour de son modèle d’entrée de gamme. Après le modèle B+ sorti en juillet, voici une le Raspberry Pi A+ qui est à la fois plus petit et moins cher que l’ancienne version en passant de 25$ à 20$.

Comme le B+, il hérite d’améliorations avec plus d’entrées-sorties GPIO, un support de carte flash au format Micro-SD et une alimentation à faible bruit pour l’audio. Le processeur est un BCM2835 et 256Mo de RAM sont présents. La consommation électrique est aussi en baisse par rapport à la précédente fournée.

Attention, contrairement au modèle B+, pas d’Ethernet, un seul port USB et moitié moins de RAM. Tout dépend de vos besoins, mais cette version est relativement limitée.

Merci à Ars Technica pour l’info (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2014/11/20-model-a-is-the-cheapest-raspberry-pi-ever/).

Arduino Tre avec processeur ARM et Arduino Galileo avec processeur Intel Quark [MAJ]

Arduino Tre (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/10/ArduinoTre_LandingPage NULL.png)Après avoir innové et rendu accessible à un large public le développement de programmes pour micro-contrôleurs, la fondation Arduino se met dans les pas du Raspberry Pi. Elle vient d’annoncer l’Arduino Tre une carte conçue en partenariat avec BeagleBoard et qui embarque un processeur de la famille Cortex A8 d’ARM (un TI Sitara AM335x à 1GHz) ainsi qu’un micro-contrôleur AVR à ses côtés (un ATMega32U4 comme celui de l’Arduino Due) (http://arduino NULL.cc/en/Main/ArduinoBoardTre). A noter que le Sitara AM335x est le même que celui de la BeagleBone Black, ce qui garanti le support des mêmes distributions Linux et d’un support matériel accru. La disponibilité est annoncée pour le printemps 2014 et de prix officiel pour l’instant. L’Arduino Yún (avec routeur Ethernet/WiFi sous OpenWRT/Linux intégré) (http://store NULL.arduino NULL.cc/eu/index NULL.php?main_page=product_info&products_id=313) étant à 52€, on peut spéculer que le prix du Tre devrait être du même ordre de grandeur dans les 70€.

Intel Galileo Arduino (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/10/Intel_Galileo1-640x482 NULL.jpg)Autre annonce, celle d’une carte avec processeur Intel x86, l’Intel Galileo conçue en collaboration avec la fondation Arduino. Elle embarque un processeur SoC Quark X1000 à 400MHz qui reprend l’architecture de la famille Atom et qui devrait avoir des performances supérieures aux meilleurs représentants de la famille Cortex Mx d’ARM, mais pour des caractéristiques de consommation inconnue. La disponibilité est annoncée pour fin Novembre et le prix sous les 60$. Cette carte est aussi capable de faire tourner un système d’exploitation Linux.

MAJ : Après avoir étudié de plus l’architecture du Quark X1000, Hardware.fr lui trouve beaucoup de similarité avec celle du i486DX… (http://www NULL.hardware NULL.fr/news/13381/intel-quark-486 NULL.html)

Merci à Ars Technica pour les deux infos (ici (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/10/most-powerful-arduino-ever-has-arm-cortex-a8-chip-runs-full-linux/) et ici (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/10/intel-powers-an-arduino-for-the-first-time-with-new-galileo-board/)).

Retour vers le futur : utilisez le tout premier navigateur web de l’Histoire

Si comme moi vous avez fait vos premiers pas sur internet quelques années “trop tard” (1996 pour ma part), voici un moyen de revenir en arrière.

Capture Navigateur web CERN (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/10/ars-line-mode NULL.png)Le premier navigateur web, en mode texte seulement, a été développé en 1992 par Sir Timothy Berners-Lee au labo du CERN sur le système NeXT (dont OS X est aujourd’hui l’héritier). Un émulateur de ce navigateur est aujourd’hui accessible en ligne et vous permet de retrouver l’ambiance d’antan (http://line-mode NULL.cern NULL.ch/www/hypertext/WWW/TheProject NULL.html) des premiers pas du web.

A noter qu’aujourd’hui encore, tout site bien conçu doit être accessible en mode texte seulement, entre autres pour les mal-voyants. Des navigateurs comme Lynx sont toujours disponibles et utilisés par de nombreuses personnes dans le monde.

Merci à Ars Technica pour l’info (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/10/worlds-first-cross-platform-web-browser-brought-back-to-life/).

Retour sur la navette Bourane par Ars Technica

Navette Bourane au lancement (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/09/buran_launch NULL.jpg)C’est drôle, mais l’année dernière à la même période Ars Technica nous avait honoré d’un très bon article sur les aéronefs à corps portants (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/09/11/aeronefs-a-corps-portant-le-retour-de-la-navette/). Maintenant, c’est un très bon papier sur l’histoire du programme de navette soviétique Bourane (Buran) (http://arstechnica NULL.com/science/2013/09/the-life-and-death-of-buran-the-ussr-shuttle-built-on-faulty-assumptions/) qui orne leurs colonnes.

L’article fait deux pages et est en anglais. J’en recommande la lecture car il explique les raisons (faussées ont le saura plus tard) qui ont poussé les russes à suivre les américains sur la construction d’un véhicule spatial réutilisable. Il explique aussi pourquoi l’analyse politico-stratégique a fait que ce programme s’est vite avérer inapproprié aux besoins et qu’il n’a pas survécu à la chute du régime communiste en URSS. Peu d’informations techniques sont données.

Si on a toujours dans la tête que l’URSS a copié la NASA sur ce sujet, c’est surtout le cahier des charges qui a été copié et qui a mené aux mêmes solutions techniques (forme globale, tuiles silice et carbone-carbone). Sur bien d’autres aspects Bourane était différente et même plus évoluée que la Navette car elle était entièrement automatisé. Il faut souligner l’exploit qu’a été le premier vol de Bourane avec un décollage parfait, deux orbites autour de la Terre et un atterrissage entièrement sans pilote.

Par ailleurs, la vidéo ci-dessus a quelques images d’archive intéressante même si elle joue un peu trop de la fibre “guerre froide”.

Vidéo programme Bourange (http://www NULL.youtube NULL.com/watch?v=1uy3XUxOCPw)

La MinnowBoard : Intel se lance sur le marché du Raspberry Pi

C’est la première fois qu’un ordinateur embarqué similaire au Raspberry Pi (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/07/09/la-cubieboard-2-ordinateur-embarque-avec-cpu-double-coeur/) tourne autour d’un processeur de type x86, et c’est Intel qui est à l’origine du projet. Je pensais que VIA avait annoncé des cartes autour de son processeur Nano (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/VIA_Nano) mais en fait sa tentative VIA APC (http://apc NULL.io/products/) utilise une architecture ARM.

ArsTechnica MinnowBoard (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/09/199-4-2-computer-is-intels-first-raspberry-pi-competitor/)Intel a donc choisi d’approcher le même fabriquant que celui des BeagleBoard (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/04/23/un-beaglebone-avec-processeur-arm-cortex-a8-a-1ghz-pour-45/) pour réaliser une platerforme Open-Source autour d’un processeur Atom E640 (http://ark NULL.intel NULL.com/fr/products/52493/Intel-Atom-Processor-E640-512K-Cache-1_00-GHz) (mono-coeur 32 bits, 1 GHz, GPU Intel GMA 600 à 320 MHz). La tâche n’est pas simple car contrairement aux processeur à architecture ARM qu’on rencontre dans les autres cartes, celui d’Intel n’est pas réellement fait pour être intégré dans un téléphone et ne gère pas nativement les périphériques comme le GPIO, le lecteur de carte SD, etc. La taille de la carte est de 10cm par 10cm, ce qui est bien plus grand qu’une CubieBoard ou qu’un Raspberry Pi. Le prix de 199$ pour les 500 premières unités (5000 autres prévues) est aussi dans le haut du panier.

Par contre, les performances en terme de puissance de calcul sont 4 à 5 fois supérieure à celle d’une BeagleBone Black, et la consommation électrique est tout à fait bonne. La carte dispose aussi d’un 1 Go de mémoire vive, d’un port SATA2, d’un interface réseau Gigabit Ethernet, d’un port PCI Express et de connectivité USB. Autre point positif à souligné vis-à-vis du Raspberry Pi, c’est que comme les BeagleBoard / BeagleBone, tout le matériel est Open Source à l’exception du pilote de carte graphique. Cela vous permet de concevoir votre propre carte en vous inspirant de la MinnowBoard.

Gizmo AMD x86 ordinateur embarqué (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/09/Gizmo_AMD_x86_board NULL.jpg)L’article d’Ars Technica qui m’a informé de cette nouveauté vous donnera tous les détails.

Une mise à jour indique aussi qu’un prédecesseur à la MinnowBoard a été annoncé quelques semaines auparavant, c’est le projet Gizmo (http://www NULL.gizmosphere NULL.org/) avec processeur AMD G-T40E (bi-coeur à 1 GHz), beaucoup plus puissant et ouvert aux expérimentations pour le même prix de 199$.

Pour le reste, cette vidéo en anglais vous en dira plus.

Vidéo MinnowBoard

Un BeagleBone avec processeur ARM Cortex A8 à 1GHz pour 45$

Beagle Bone Black (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/04/BeagleBoneBlack01-640x426 NULL.png)Le projet BeagleBoard (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/03/21/beaglebrick-lipad-du-radioamateur/) est antérieur de plusieurs années au bien connu Raspberry Pi. S’il souffrait d’un positionnement différent avec l’utilisation de techniques plus avancées pesant sur son coût, l’arrivée des BeagleBone avait rectifié un peu le tir.

Aujourd’hui, grâce au support de Texas Instruments (aide technique et allocation de temps de travail d’ingénieurs sur ce projet libre), une nouvelle étape vient d’être franchie. En effet, le nouveau BeagleBone Black sera disponible dès demain à 45 USD et offrira bien plus de puissance de calcul que tous les compétiteurs (http://beagleboard NULL.org/Products/BeagleBone%20Black). Le processeur est un Sitara AM335x de chez TI, utilisant un coeur ARM Cortex A8 à 1 GHz. Ce processeur utilise l’architecture ARM v7 ce qui lui permet de faire tourner Ubuntu ou Android contrairement au Raspberry Pi bloqué sur l’architecture ARM v6.

La nouvelle platine BeagleBone dispose aussi de plus d’entrées-sorties même si on reste en deca des plateformes micro-contrôleurs haut de gamme utilisées sur l’Arduino Due (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/11/01/arduino-due-32bits/) ou le Tiva C LaunchPad (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/04/15/le-stellaris-launchpad-rebaptise-tiva-c/). La carte comporte 512Mo de RAM DDR3L, 2Go de mémoire Flash intégrée en plus du port MicroSD, un port USB et un port Ethernet. A noter aussi que bien que facturée 10$ de plus d’un Raspberry Pi, le BeagleBone est livré avec une alimentation et un câble réseau. La différence de puissance peut paraître mince, mais elle est suffisant pour envisager réellement des applications lourdes de traitement du signal comme de la SDR sur un système embarqué.

Détails caractéristiques BeagleBone (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/04/beaglebone-specs NULL.png)

Le système préinstallé est Ångström Linux (http://www NULL.angstrom-distribution NULL.org/). Il permet de programmer comme sous tout système Linux en Python, C, script Shell, PHP… Mais un autre point fort du BeagleBone et de disposer d’origine de BoneScript, un environnement de programmation volontairement inspiré d’Arduino permettant d’écrire rapidement et simplement des programmes équivalent à ceux que l’on fait tourner sur un micro-contrôleur pour contrôler les entrées-sorties du BeagleBone. Les 100 000 unités du premier lot de production devraient partir comme des petits pains…

Merci à Ars Technica pour l’information (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/04/for-your-robot-building-needs-the-45-beaglebone-linux-pc-goes-on-sale/).

 

Aéronefs à corps portant… le retour de la navette

Voici un très bon article sur Ars Technica concernant les aéronefs à corps portants et en particulier Dream Chaser (http://arstechnica NULL.com/science/2012/09/the-long-complicated-voyage-of-the-dream-chaser-may-yet-end-in-space/) qui est en train d’effectuer une série de tests grandeur réel. Bien qu’il fasse quelques raccourcis et n’évite pas des oublis, je conseille la lecture de cet article (en anglais) car il est bien écrit, bien documenté et donne envie d’en savoir plus.

Dream Chaser - Sierra Nevada Corporation (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/09/dream-catcher-tether-640x411 NULL.jpg)Pour résumé, les aéronefs à corps portant (ou à fuselage porteur) sont un peu l’opposé des “ailes volantes” comme le très connu Northrop B2 (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Northrop_B-2_Spirit). Ici on minimise la voilure et l’effet de portance est effectué par le fuselage, ce qui fait que des engins utilisant ces formes de “baignoires volantes” peuvent facilement atteindre des vitesses hypersoniques.

Largement étudiés par les USA, l’URSS et l’Europe dans les années 50 et 60, ces solutions techniques trouvent entre autres leur utilité pour les engins spatiaux habités dont les vitesses de rentrée dans l’atmosphère sont hypersoniques. Par rapport aux systèmes de type capsules (Apollo, Soyouz…). Ils offrent l’avantage d’un moins grand stress pour l’équipage, d’une réutilisabilité potentielle, d’un contrôle de l’attitude et de la trajectoire et d’une sécurité accrue tant au lancement qu’à l’atterrissage. Malgré toutes ces qualités, aucun engin spatial n’a été construit sur ce principe, et même la NASA pour la Navette spatiale américaine a du se résoudre à utiliser une aile delta ce qui facilité l’emport de carburant. Il est probable que les russes en soient arrivés au mêmes conclusions pour Bourane (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Bourane).

Cependant, pendant et même après la guerre froide de nombreux prototypes ont été testés et ont validé les choix techniques des fuselages porteurs. C’est le cas aux USA avec le Northrop M2-F2 (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Northrop_M2-F2) mais aussi plus récemment en Russie avec le projet Kliper (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Kliper) et en Europe avec Phoenix (Hopper) (http://en NULL.wikipedia NULL.org/wiki/EADS_Phoenix) qui a été jusqu’au stade du vol suborbital avec une maquette au 1/6ème.

Engin spatial ESA IXV (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/09/IXV_Preparing_Return_for_Future_Missions_L1 NULL.jpg)Alors qu’une compagnie privée (Sierra Nevada Corporation) a repris les travaux que la NASA avait entrepris depuis les années 60 (sur la base d’espionnage des russes) pour faire de Dream Chaser ce qui pourrait être le premier Engin spatial réutilisable à corps portant, l’ESA n’est pas en reste avec le projet IXV (Intermediate eXperimental Vehicle) (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Intermediate_eXperimental_Vehicle) qui pourrait être lancé depuis une fusée Vega. Mes rêves d’avion spatial qu’avait fait naître le CNES dans mon enfance avec Hermes (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Hermès_(navette_spatiale)) ne sont donc pas tout à fait éteints.

Video de démonstration de l’IXV par l’ESA (http://www NULL.youtube NULL.com/watch?v=NeIUkHLj-u0)

Comment les technologies SDR vont révolutionner le monde de la radio

Tom K4SWL m’a fait remarqué au travers de son site QRPer.com (http://qrper NULL.com/2012/07/advances-in-software-defined-radios-could-will-change-our-wireless-world/) un article d’Arstechnica concernant la SDR (http://arstechnica NULL.com/tech-policy/2012/07/how-software-defined-radio-could-revolutionize-wireless/) qui m’était passé inaperçu.

Ne comptez pas sur cet article pour changer ce que vous savez déjà sur la radio-logicielle. Le fort du site Arstechnica, dont je recommande vivement la lecture, n’est pas incontournable tant dans le côté geek/technique (quoique sur certains sujets ils ont des journalistes parmi les plus pointus) que sur la pertinence de leurs analyses stratégiques et économique dans le domaine de la haute-technologie.

Carte PCI-Express SDR Phi (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2012/08/phi2 NULL.png)Encore une fois, sans dire de bétise sur les projets qu’il présente (GNU Radio, USRP et le très séduisant système Phi de Perdevices dont le site actuellement indisponible (http://pervices NULL.com/)), Ars va plus loin et tombe juste concernant les enjeux que tout cela représente économiquement et socialement parlant. A noter qu’on parle ici de radio SDR à échantillonnage direct et non pas de simples systèmes I/Q auxquels nous sommes habitués. A lire absolument si vous lisez bien l’anglais.