Archives de catégorie : Geek, le monde est geek

Comparatif entre les ordinateurs embarqués x86 Gizmo Explorer Kit (AMD) et MinnowBoard (Intel)

Gizmo Benchmarking (courtesy of Symmetry Electronics) (http://symmetryselectronics NULL.distributorpress NULL.com/2013/10/09/unboxing-the-amd-based-gizmo-explorer-kit-and-intel-minnowboard/)Le site Symmetry Electronics a publié un comparatif intéressant entre les deux cartes à ordinateurs embarqué avec architecture x86 : la Gizmo Explorer Kit (avec AMD G-Series) et la MinnowBoard (avec Intel Quark X1000). En bref, les deux cartes sont intéressantes et ont chacune des points forts et des points faibles selon les usages. Il convient donc de faire une étude précise de vos objectifs.

Les points importants :

  • le kit Gizmo Explorer est plus complet pour le même prix que la MinnowBoard
  • la MinnowBoard dispose toutefois de plus d’entrées-sorties rapides exposées pour le bricoleur
  • la Gizmo peut faire tourner des OS “courants” très simplement comme Windows 7 64-bits et Ubuntu 12.04 LTS 64-bits
  • la MinnowBoard sera limité à des OS 32-bits sur-mesure comme la distribution Linux Angström
  • Le processeur principal de la Gizmo est environ 2,5 fois plus performante que celui de la MinnowBoard

 

Arduino Tre avec processeur ARM et Arduino Galileo avec processeur Intel Quark [MAJ]

Arduino Tre (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/10/ArduinoTre_LandingPage NULL.png)Après avoir innové et rendu accessible à un large public le développement de programmes pour micro-contrôleurs, la fondation Arduino se met dans les pas du Raspberry Pi. Elle vient d’annoncer l’Arduino Tre une carte conçue en partenariat avec BeagleBoard et qui embarque un processeur de la famille Cortex A8 d’ARM (un TI Sitara AM335x à 1GHz) ainsi qu’un micro-contrôleur AVR à ses côtés (un ATMega32U4 comme celui de l’Arduino Due) (http://arduino NULL.cc/en/Main/ArduinoBoardTre). A noter que le Sitara AM335x est le même que celui de la BeagleBone Black, ce qui garanti le support des mêmes distributions Linux et d’un support matériel accru. La disponibilité est annoncée pour le printemps 2014 et de prix officiel pour l’instant. L’Arduino Yún (avec routeur Ethernet/WiFi sous OpenWRT/Linux intégré) (http://store NULL.arduino NULL.cc/eu/index NULL.php?main_page=product_info&products_id=313) étant à 52€, on peut spéculer que le prix du Tre devrait être du même ordre de grandeur dans les 70€.

Intel Galileo Arduino (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/10/Intel_Galileo1-640x482 NULL.jpg)Autre annonce, celle d’une carte avec processeur Intel x86, l’Intel Galileo conçue en collaboration avec la fondation Arduino. Elle embarque un processeur SoC Quark X1000 à 400MHz qui reprend l’architecture de la famille Atom et qui devrait avoir des performances supérieures aux meilleurs représentants de la famille Cortex Mx d’ARM, mais pour des caractéristiques de consommation inconnue. La disponibilité est annoncée pour fin Novembre et le prix sous les 60$. Cette carte est aussi capable de faire tourner un système d’exploitation Linux.

MAJ : Après avoir étudié de plus l’architecture du Quark X1000, Hardware.fr lui trouve beaucoup de similarité avec celle du i486DX… (http://www NULL.hardware NULL.fr/news/13381/intel-quark-486 NULL.html)

Merci à Ars Technica pour les deux infos (ici (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/10/most-powerful-arduino-ever-has-arm-cortex-a8-chip-runs-full-linux/) et ici (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/10/intel-powers-an-arduino-for-the-first-time-with-new-galileo-board/)).

Retour vers le futur : utilisez le tout premier navigateur web de l’Histoire

Si comme moi vous avez fait vos premiers pas sur internet quelques années “trop tard” (1996 pour ma part), voici un moyen de revenir en arrière.

Capture Navigateur web CERN (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/10/ars-line-mode NULL.png)Le premier navigateur web, en mode texte seulement, a été développé en 1992 par Sir Timothy Berners-Lee au labo du CERN sur le système NeXT (dont OS X est aujourd’hui l’héritier). Un émulateur de ce navigateur est aujourd’hui accessible en ligne et vous permet de retrouver l’ambiance d’antan (http://line-mode NULL.cern NULL.ch/www/hypertext/WWW/TheProject NULL.html) des premiers pas du web.

A noter qu’aujourd’hui encore, tout site bien conçu doit être accessible en mode texte seulement, entre autres pour les mal-voyants. Des navigateurs comme Lynx sont toujours disponibles et utilisés par de nombreuses personnes dans le monde.

Merci à Ars Technica pour l’info (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/10/worlds-first-cross-platform-web-browser-brought-back-to-life/).

Plug-in PHP requêtes asynchrones PostgreSQL pour Jelix/jDb

Je mets à disposition au téléchargement ce plug-in jDb (Jelix) écrit en PHP qui est un driver PostgreSQL permettant les requêtes asynchrones avec la base de données (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/ftp/JELIX_JDB_PGSQL_ASY NULL.zip).

Logo QScope.org (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/08/logo_qscope_b NULL.png)Dans le cadre de mon projet de statistiques en ligne QScope.org (http://www NULL.qscope NULL.org/), je me retrouve à faire des calculs assez intensifs sur la base de données PostgreSQL, en particulier pour calculer le temps d’opération et les nombres réels de QSO/heure en pointe. Sur les gros logs d’expéditions DX ou pour les logs étalés sur plusieurs mois, les requêtes sur la base de données peuvent se chiffrer en milliards de lignes… et jusque 10 minutes de temps d’exécution.

Logo Postgresql (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/09/Postgresqlelephant NULL.png)Si les performances de PostgreSQL sont très bonnes et qu’il gère admirablement bien les connexions multiples, il ne permet pas l’exécution parallèle des requêtes. Cette fonctionnalité est encore une exclusivité des bases de données commerciales comme Oracle, Sybase ou MS SQL Server. Cela veut dire qu’une grosse requête ne pourra être répartie sur plusieurs micro-processeurs (ou coeurs) d’un serveur. La solution pour gagner du temps c’est alors de lancer plusieurs requêtes en parallèle pour réduire le temps d’exécution et profiter au mieux des ressource du serveur. PHP étant nativement un langage interprété mono-thread, ceci n’est pas intuitif à mettre en place. Il dispose toutefois dans son pilote PostgreSQL de commandes permettant de lancer les requêtes de manière asynchrone et de récupérer les résultats ensuite. En ouvrant plusieurs connexions simultanées cela ouvre la voie à une forme de traitement parallèle.

Logo Jelix (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/09/logo_jelix NULL.png)Si vous utilisez le framework PHP Jelix (http://jelix NULL.org/), ce plugin est simple d’utilisation puisqu’il reprend le pilote jDb PostgreSQL d’origine en lui ajoutant 3 fonctions pour gérer les requêtes asynchrones. Dans l’archive ZIP (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/ftp/JELIX_JDB_PGSQL_ASY NULL.zip), se trouve un Readme en français et en anglais qui vous donne l’API et les exemples pour utiliser ce plugin.

La MinnowBoard : Intel se lance sur le marché du Raspberry Pi

C’est la première fois qu’un ordinateur embarqué similaire au Raspberry Pi (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/07/09/la-cubieboard-2-ordinateur-embarque-avec-cpu-double-coeur/) tourne autour d’un processeur de type x86, et c’est Intel qui est à l’origine du projet. Je pensais que VIA avait annoncé des cartes autour de son processeur Nano (http://fr NULL.wikipedia NULL.org/wiki/VIA_Nano) mais en fait sa tentative VIA APC (http://apc NULL.io/products/) utilise une architecture ARM.

ArsTechnica MinnowBoard (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/09/199-4-2-computer-is-intels-first-raspberry-pi-competitor/)Intel a donc choisi d’approcher le même fabriquant que celui des BeagleBoard (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/04/23/un-beaglebone-avec-processeur-arm-cortex-a8-a-1ghz-pour-45/) pour réaliser une platerforme Open-Source autour d’un processeur Atom E640 (http://ark NULL.intel NULL.com/fr/products/52493/Intel-Atom-Processor-E640-512K-Cache-1_00-GHz) (mono-coeur 32 bits, 1 GHz, GPU Intel GMA 600 à 320 MHz). La tâche n’est pas simple car contrairement aux processeur à architecture ARM qu’on rencontre dans les autres cartes, celui d’Intel n’est pas réellement fait pour être intégré dans un téléphone et ne gère pas nativement les périphériques comme le GPIO, le lecteur de carte SD, etc. La taille de la carte est de 10cm par 10cm, ce qui est bien plus grand qu’une CubieBoard ou qu’un Raspberry Pi. Le prix de 199$ pour les 500 premières unités (5000 autres prévues) est aussi dans le haut du panier.

Par contre, les performances en terme de puissance de calcul sont 4 à 5 fois supérieure à celle d’une BeagleBone Black, et la consommation électrique est tout à fait bonne. La carte dispose aussi d’un 1 Go de mémoire vive, d’un port SATA2, d’un interface réseau Gigabit Ethernet, d’un port PCI Express et de connectivité USB. Autre point positif à souligné vis-à-vis du Raspberry Pi, c’est que comme les BeagleBoard / BeagleBone, tout le matériel est Open Source à l’exception du pilote de carte graphique. Cela vous permet de concevoir votre propre carte en vous inspirant de la MinnowBoard.

Gizmo AMD x86 ordinateur embarqué (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/09/Gizmo_AMD_x86_board NULL.jpg)L’article d’Ars Technica qui m’a informé de cette nouveauté vous donnera tous les détails.

Une mise à jour indique aussi qu’un prédecesseur à la MinnowBoard a été annoncé quelques semaines auparavant, c’est le projet Gizmo (http://www NULL.gizmosphere NULL.org/) avec processeur AMD G-T40E (bi-coeur à 1 GHz), beaucoup plus puissant et ouvert aux expérimentations pour le même prix de 199$.

Pour le reste, cette vidéo en anglais vous en dira plus.

Vidéo MinnowBoard

QScope avec K9W et TO2TT

Logo QScope.org (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/08/logo_qscope_b NULL.png)En ce moment j’ai peu de temps pour le blog. Mes diverses activités professionnelles prennent la première place, avec entre autres un projet d’ouverture de restaurant qui redevient d’actualité. Ensuite j’ai été pas mal sollicité sur QScope (http://www NULL.qscope NULL.org/), d’abord par des nouvelles statistiques suggérées par les utilisateurs, ensuite par les bogues à corriger puis finalement par des revues et bulletins DX qui souhaitent avoir plus de détails afin de publier un article complet sur le projet.

La bonne nouvelle c’est que les organisateurs de deux grosses Expéditions à Wake Island (K9W) (http://www NULL.wake2013 NULL.org/) et à Mayotte (TO2TT) (http://www NULL.i2ysb NULL.com/idt/) ont annoncé leur volonté d’utiliser QScope en interne pour l’organisation de leurs opérations. Les statistiques produites leur permettront d’avoir jour par jour toutes les informations pour mieux répartir les tours d’opérateurs et la répartition des activités par bandes et modes dans le temps. Le but étant de maximiser le nombre de QSOs afin de mieux “rentabiliser” le coût de ces organisations. Le nombre de QSOs pour de telles DXpeditions en fin d’opération s’élève vite à 100.000, et ces utilisateurs utiliseront les statistiques les plus coûteuses en terme de temps machine!

J’ai donc du passer du temps afin de “préparer l’avenir”. En effet, si maintenant l’application compte 600 utilisateurs enregistrés et plus de 3 millions de lignes de log téléchargées, l’effervescence des premiers jours s’est calmé en moyenne il y a 10 utilisateurs “actifs” par jour qui produisent des statistiques et 1,8 millions de lignes de log dans la base de données (les utilisateurs effacent souvent leur logs après avoir produit les statistiques). La base de données principale fait 250 Mo, et les index occupent autant. Quand on tient compte de la RAM du serveur occupée par le système, le SGBDR lui-même et les différents shared buffers, on se rend compte qu’on se rapproche vite de la capacité maximale disponible de 1 Go actuelle sur le serveur. Rapidement, au lieu de lire les données dans la mémoire cache rapide, c’est sur le disque dur très lent que le SGBDR ira chercher ses informations à traiter. Les temps de calcul seront multiplié par 10 au moins…

Deux solutions à cela : augmenter la RAM du serveur ou mieux répartir les données. La première solution est la plus rapide à mettre en oeuvre, le problème c’est que chez le fournisseur que j’ai choisi c’est aussi la plus coûteuse. Les prix sont très attractif pour l’entrée de gamme, mais ensuite on grimpe très vite. L’autre solution est donc beaucoup plus intéressante sur le long terme. La réponse que je souhaitais mettre en place s’appliquait en trois phases :

  1. Mettre en place le mécanisme de Paritionnement de Tables de PostgreSQL. Simple à mettre en place en théorie, même si entièrement manuel contrairement aux SGBDR commerciaux comme Oracle ou Sybase, il permet de diminuer la taille de chaque table à charger en RAM et la taille des index. Je pensais donc répartir mes utilisateurs sur 27 tables (les 26 lettres de l’alphabet plus un “fourre-tout”) en fonction de la première lettre de leur indicatif. Après quelques tâtonnements (une maquette avec 2 utilisateurs est bien plus facile qu’une base de production avec 600 comptes) tout fonctionnait parfaitement. Les tables les plus grosses faisaient 40 Mo et les index avaient bien diminué en taille. Le “hic” c’est que les performances étaient pires qu’avant!!! Le problème venait de la fonction choisie pour répartir les utilisateurs sur les différentes tables. Celle-ci était coûteuse en temps machine et la pénalité se paye à chaque requête. J’ai donc du faire marche arrière… Le partitionnement reste intéressant, mais pour une répartition plus légère à calculer (simple comparaison) comme celle sur une date.
  2. Donner la possibilité d’attribuer à chaque utilisateur une base de données différente. Là, le travail se résumait à pas mal de réécriture du code existant pour permettre de se connecter sur différentes base de données “à la volée”. Rien d’insurmontable surtout que j’avais envisagé la chose assez tôt. En pratique ça me permet d’isoler facilement les “gros” utilisateurs comme les DXpeditions. Ils feront leurs calculs gourmands sur une base de taille plus petite que la base principale, diminuant les temps de traitement. La compartimentation au niveau du serveur aidera aussi les utilisateurs de la base principale à être moins impactés puisque ce seront deux emplacements mémoire et deux emplacements disques différent qui seront consultés, limitant les phénomènes de “lock“.
  3. Permettre d’utiliser plusieurs petits serveurs plutôt qu’un gros. Techniquement la solution est la même que la précédente, sauf que cette fois-ci au lieu d’interroger une autre base de données du même serveur je vais la chercher sur une autre machine. Cela est très intéressant car en répartissant les utilisateurs sur plusieurs bases on évite que celles-ci grossissent de trop et deviennent trop lourdes à gérer. Du point de vue financier, c’est aussi le plus intéressant car en doublant le coût, on double réellement la capacité (CPU, RAM et disque) alors que dans la grille tarifaire du fournisseur, doubler le prix payé pour le serveur ne faisait que doubler la RAM. Le contrecoup c’est que ça fait deux systèmes à gérer et donc plus de temps à passer. Toutefois, si les deux systèmes sont identiques et disposent de bonnes procédures automatisées, cette maintenance reste limitée.

Comme vous le voyez, je suis assez satisfait du temps passé sur QScope car cela me permettra de répondre plus facilement à l’augmentation de la demande qui va venir avec la saison des concours et des DXpeditions. L’échec de la mise en place du paritionnement n’est que partiel, et dans la réalité le serveur se comporte mieux que je ne l’avais craint. En effet, en plus de la RAM physique de 1 Go qui est allouée, 4 Go de disque SSD très rapide sont vus par le système comme de la RAM et permettent de diminuer les temps de réponse du disque tant qu’on reste dans des limites acceptables.

Plateforme expérimentale AM335x par Texas Instruments

Kit AM335x TI détails (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/07/med_tmdssk3358_am335x_starter_kit_contents_sm NULL.jpg)Je ne vais pas m’étaler sur le sujet, mais j’ai vu dans le pub proposée par Google sur mon propre blog, que Texas Instruments offrait un produit plutôt intéressant. Il s’agit d’un kit développeur pour ses processeurs AM335x (2 coeurs Cortex-A8 à 720MHz) (http://www NULL.ti NULL.com/tool/tmdssk3358), les mêmes que dans le BeagleBone Black, comprenant tout le nécessaire pour développer de vrais applications mobiles et multimédias.

Kit AM335x TI PCB (http://www NULL.ti NULL.com/tool/tmdssk3358#buy)Le prix est un plus peu élevé que les ordinateurs embarqués puisqu’il est de 199$. Par contre vous avez sur la platine 2 ports Gibabit Ethernet, les circuits WiFi 802.11b/g/n et Bluetooth ainsi qu’un écran LCD tactile résistif de 4,3 pouces. Par contre la RAM est plutôt limitée avec seulement 256 Mo. Comme on y fait tourner Android et d’autres OS Linux, les applications peuvent être similaires à celles déjà évoquées pour cette plateforme (SDR, WSJT, WSPR, Fldigi…).

La CubieBoard 2, ordinateur embarqué avec CPU double coeur

Voici une platine ordinateur embarqué qui n’est pas nouvelle (elle a un an) mais que je viens de découvrir grâce à DG0OPK (http://www NULL.qslnet NULL.de/member/dg0opk/Cubieboard_May2013 NULL.html) qui fait tourner des applications comme WJST, WSPR ou FLdigi dessus. Embarquant un coeur Cortex-A8 et 4G de Flash, elle est très comparable à la BeagleBone Black (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/04/23/un-beaglebone-avec-processeur-arm-cortex-a8-a-1ghz-pour-45/) dont je vous ai parlé il y a quelques temps.

Cubieboard (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/07/Cubieboard NULL.jpeg)Le CPU est ici un AllWinner A10 que l’on trouve à tour de bras dans les tablettes tactiles bon marché qui fleurissent dans les magasins ici. Je vous déconseille d’acheter ces tablettes car même si elles sont bon marché le reste des composants est très bas de gamme et en particulier l’écran vous fera souffrir et la batterie vous lâchera probablement au bout de quelques mois.

Le CPU AllWiner A10 (http://en NULL.wikipedia NULL.org/wiki/Allwinner_A10) est par contre plutôt intéressant avec un coeur ARM Cortex A8 avec 256ko de cache capable de 1GHz voire un peu plus et un GPU intégré Mali400. C’est du point du vue performance très similaire au Texas Instruments AM335 de la BeagleBone Black, et c’est beaucoup plus puissant que ce qu’il y a un dans Raspberry Pi. Les périphériques sont semblables à ce qu’on trouve ailleurs avec comme points forts et grosses différences un port SATA, 1Go de RAM et 4Go de Flash (2Go sur la Beagle Bone).

De nombreuses variantes du système d’exploitation Linux ont été portée sur cette plateforme dont Android 4.0 (ICS), Ubuntu Desktop 12.04, Ubuntu Server 13.03, Raspbian, Arch Linux, Fedora… La puissance de traitement disponible et le port SATA permet d’envisager de vraies applications de serveur embarqué ou du traitement de signal lourd comme pour une radio SDR.

Le prix est de 49$ et la diffusion semblable aux autres produits même si les distributeurs sont moins connus. L’avantage pour moi c’est que les concepteurs et producteurs étant en Chine, ils expédient plus volontiers au Viêt-Nam où acheter les autres ordinateurs embarqués reste compliqué.

Un nouveau modèle embarquant un CPU AllWiner A20 est disponible pour le même prix mais déjà en rupture de stock. Le A20 semble compatible broche à broche avec le A10 ce qui a facilité la production du nouveau modèle. Il comporte deux coeurs ARM Cortex A7 (http://en NULL.wikipedia NULL.org/wiki/ARM_Cortex-A7_MPCore) et un GPU double-coeur Mali 400. L’amélioration en terme de performances peut être significatives pour les applications tirant parti du multi-processing ou dans le cas où vous voulez faire tourner un mini-serveur avec serveur web et base de données par exemple (je pense à quelqu’un là). Le prix est un peu plus élevé à 59$. Les OS disponibles sont Android 4.2 et Ubuntu Desktop 12.04.

Mes seules craintes sur ce produit sont le suivi à long terme et le support communautaire. Raspberry Pi et BeagleBone offrent l’avantage d’avoir beaucoup de monde qui travaille sur les projets et des engagements de Qualcomm et Texas Instruments. Je ne suis pas sûr que les chinois aient la même fiabilité sur le long terme. Personnellement j’hésite à en acheter un car mon budget pour ce type de gadgets est épuisé pour les prochains mois. Il faudrait que je le passe sur mes “projets professionnels” mais honnêtement, je suis déjà bien occupé et dans quelques mois de nouveaux produits sortiront j’en suis sûr.

Activité réduite sur le blog… Linux, opération portable et Hallicrafters

Ne vous étonnez pas si j’écris peu en ce moment. Le travail et la panne prématurée de l’alimentation de mon iMac (5 ans seulement, les charmes de la vie sous les tropiques…), limite mon temps disponible.

J’utilise en ce moment un PC auparavant dédié à la comptabilité mais j’ai eu toutes les peines du monde à lui installer un Ubuntu 12.10 qui tourne correctement. Ayant débuté sous Linux avec une distribution SlackWare (CD Infomagic) livré avec un kernel 1.2.1 sur un 486SX25 avec 5Mo de RAM, je suis un supporter de Linux de longue date. Toutefois les mésaventures que j’ai eu avec Ubuntu 12.10 ont de quoi en refroidir plus d’un.

La semaine dernière ma femme, nos enfants Paul et Gilles et moi-même étions partis en petit voyage sur la côte. J’en ai profité pour emporter mon Moutain Topper Rig accompagné de l’ampli 55W (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/04/16/amplificateur-55w-pour-mon-mountain-topper-rig/). Globalement le bilan est maigre car la propagation sur 20 mètres était médiocre et mon antenne située 20m au dessus la mer mais à flanc de colline. Superbe vue sur la baie et les îles mais pas terrible pour l’angle de départ. J’ai toutefois la satisfaction d’un premier QSO stateside avec K7XB en utilisant mon matériel portable. Le but était de me montrer qu’avec une station autonome sur batterie tenant dans un sac à dos, je peux contacter le monde entier (ou presque).

Pour conclure, voici au passage un film en deux parties sur les radio Hallicrafters et leur usage durant la seconde guerre mondiale. Merci à VU2POP de les avoir partagée.

Hallicrafters 1 de 2 (http://www NULL.youtube NULL.com/watch?v=nxf0GA-GLqk)

Hallicrafters 2 de 2 (http://www NULL.youtube NULL.com/watch?v=FczuSJKk4ow)

 

Un BeagleBone avec processeur ARM Cortex A8 à 1GHz pour 45$

Beagle Bone Black (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/04/BeagleBoneBlack01-640x426 NULL.png)Le projet BeagleBoard (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/03/21/beaglebrick-lipad-du-radioamateur/) est antérieur de plusieurs années au bien connu Raspberry Pi. S’il souffrait d’un positionnement différent avec l’utilisation de techniques plus avancées pesant sur son coût, l’arrivée des BeagleBone avait rectifié un peu le tir.

Aujourd’hui, grâce au support de Texas Instruments (aide technique et allocation de temps de travail d’ingénieurs sur ce projet libre), une nouvelle étape vient d’être franchie. En effet, le nouveau BeagleBone Black sera disponible dès demain à 45 USD et offrira bien plus de puissance de calcul que tous les compétiteurs (http://beagleboard NULL.org/Products/BeagleBone%20Black). Le processeur est un Sitara AM335x de chez TI, utilisant un coeur ARM Cortex A8 à 1 GHz. Ce processeur utilise l’architecture ARM v7 ce qui lui permet de faire tourner Ubuntu ou Android contrairement au Raspberry Pi bloqué sur l’architecture ARM v6.

La nouvelle platine BeagleBone dispose aussi de plus d’entrées-sorties même si on reste en deca des plateformes micro-contrôleurs haut de gamme utilisées sur l’Arduino Due (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2012/11/01/arduino-due-32bits/) ou le Tiva C LaunchPad (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/2013/04/15/le-stellaris-launchpad-rebaptise-tiva-c/). La carte comporte 512Mo de RAM DDR3L, 2Go de mémoire Flash intégrée en plus du port MicroSD, un port USB et un port Ethernet. A noter aussi que bien que facturée 10$ de plus d’un Raspberry Pi, le BeagleBone est livré avec une alimentation et un câble réseau. La différence de puissance peut paraître mince, mais elle est suffisant pour envisager réellement des applications lourdes de traitement du signal comme de la SDR sur un système embarqué.

Détails caractéristiques BeagleBone (http://xv4y NULL.radioclub NULL.asia/wp-content/uploads/2013/04/beaglebone-specs NULL.png)

Le système préinstallé est Ångström Linux (http://www NULL.angstrom-distribution NULL.org/). Il permet de programmer comme sous tout système Linux en Python, C, script Shell, PHP… Mais un autre point fort du BeagleBone et de disposer d’origine de BoneScript, un environnement de programmation volontairement inspiré d’Arduino permettant d’écrire rapidement et simplement des programmes équivalent à ceux que l’on fait tourner sur un micro-contrôleur pour contrôler les entrées-sorties du BeagleBone. Les 100 000 unités du premier lot de production devraient partir comme des petits pains…

Merci à Ars Technica pour l’information (http://arstechnica NULL.com/information-technology/2013/04/for-your-robot-building-needs-the-45-beaglebone-linux-pc-goes-on-sale/).